La thématique du jour
Mille avatars du capitalisme de la surveillance
Management algorithmique, surveillance des données abusive et illégale par Amazon, écoutes d'Apple par des « tâcherons du numérique » exploités, militant·es surveillé·es et fiché·es, villes « intelligentes » - ce que la Quadrature du net appelle « technopolice »... Et enfin, l'« expérimentation » de la vidéosurveillance algorithmique dans le cadre fixé par la loi Jeux Olympiques. À l'approche de cette grand-messe sportive appelée à être une dystopie sécuritaire, exploration des divers aspects que revêt le capitalisme de la surveillance.
Dans une démarche sans précédent, plus de 20 dirigeants de syndicats majeurs à travers l'Europe, représentant plus de huit millions de travailleurs et travailleuses, appellent les autorités européennes de protection des données à renforcer la surveillance des pratiques abusives - potentiellement illégales - de surveillance des données par Amazon.
L’« expérimentation » de la vidéosurveillance algorithmique dans le cadre fixé par la loi Jeux Olympiques n’en est pas une : elle n’est qu’une manœuvre hypocrite destinée à légaliser par petites touches une infrastructure policière déjà massivement déployée en France. Pour contrer cette stratégie, La Quadrature du Net lance aujourd’hui une campagne visant à nourrir l’opposition populaire à la VSA.
Des centaines de millions d'enregistrements privés, écoutés sans le moindre consentement. En 2019, Thomas Le Bonniec démissionne d'une filiale d'Apple en Irlande. Il emporte les preuves du scandale dont il a été témoin. En dix semaines chez Globetech, il écoute près de 46 000 enregistrements Siri, l'assistant vocal d'Apple. Les contrôles sont quotidiens, l'échec puni de licenciements arbitraires.
L’essor fulgurant du télétravail pendant la crise de COVID-19 a accéléré la mise en œuvre de l’intelligence artificielle (IA) et du management dit algorithmique pour encadrer les employés travaillant à domicile et évaluer leurs performances. Bien que ces nouveaux outils comportent des risques majeurs pour les travailleurs, les pouvoirs publics tardent à adopter les mesures de protection.
Que nous soyons avocat·es, chercheur·ses, consultant·es, ou député·es, nous ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es mobilisé·es de Sciences Po et refusons de fermer les yeux sur les massacres en cours à Gaza. Nous demandons à l'administration de défendre ses étudiant·es face à l'agitation politico-médiatique insensée. Nous regrettons la nécessité de rappeler que défendre le droit international n’est pas un acte radical, mais la conclusion de notre éducation à Sciences Po.
La crise du monde agricole est l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anti-contrôles et anti-normes aussi démagogique que délétère, qui font peser un risque important de violences à l’encontre des agent·es qui en ont la charge, s’insurgent plusieurs organisations syndicales prises pour cibles lors des dernières manifestations.
Contre le musellement de voix engagées sur le conflit israélo-palestinien et face à la gravité des atteintes aux libertés publiques, un large collectif de personnalités, syndicats et d'associations (où l'on retrouve le Syndicat de la Magistrature, la LDH, le Gisti, la CGT ou encore le Planning familial) dénonce « une limitation inacceptable du pluralisme démocratique ».
Retour sur 8 ans d'engagements et de défis pour la paix / Journée de panels, tables rondes et productions audiovisuelles, organisée par le Réseau France Colombie Solidarités, l'association TEJE, le Collectif de soutien à l'héritage en France de la Commission Vérité, l'Association des Juristes Franco-Colombiens, l'Ambassade de Colombie en France, et le Consulat de Colombie
Cette séance de l'Université populaire est l'occasion de revenir sur les évènements politiques qui ont marqué l'histoire du sport et des jeux olympiques en interrogeant les liens entre « Sport et révolution ».
Festival d’éducation populaire dont l’objectif est de se questionner collectivement et de poser un regard critique sur des sujets de société dans un objectif d’émancipation. C’est une incitation au débat, à l'échange et à la confrontation d'idées pour apprendre à faire société dans une position d'égalité. Il s’agit également d’oser prendre la parole, de prendre sa place et de faire société.
Trois semaines après la parution du dernier tome de mon étude sur « La Loi de 1905 n’aura pas lieu. Histoire politique des séparations des Eglises et de l’Etat (1902-1908) », j’ai le plaisir de vous inviter à venir participer au débat avec Mazarine Pingeot, le jeudi 2 mai 2024 à 18h30, à la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (Paris 6).