Chaque semaine, l'actualité devient pire pour les personnes trans. Le flux et le reflux des timides avancées des droits humains ne peut pas occulter l'implacable marée de la transphobie qui nous menace, où que nous soyons.
Le 28 mai prochain, le Sénat discutera de la proposition de loi sur la « transidentification » des mineurs, déposée par Les Républicains. Les polémiques transphobes ne sont plus seulement matières à discussion pour Cnews. La répression des transitions est à l'agenda politique des parlementaires et des complotistes. Nous revivons le contexte d'émergence de la Manif pour tous.
Ce que la panique française sur le mariage pour tous, l’obsession pour le port du foulard et l’exclusion des personnes trans des lois tels que la PMA, disent de notre culture politique.
Contre le musellement de voix engagées sur le conflit israélo-palestinien et face à la gravité des atteintes aux libertés publiques, un large collectif de personnalités, syndicats et d'associations (où l'on retrouve le Syndicat de la Magistrature, la LDH, le Gisti, la CGT ou encore le Planning familial) dénonce « une limitation inacceptable du pluralisme démocratique ».
Le 16 juin 2023, Amara Dioumassy a perdu la vie sur le chantier du bassin d’Austerlitz destiné à rendre la Seine plus propre pour les JO. Parce que sa trajectoire de vie « recoupe l’ensemble des inégalités et des discriminations qui étouffent notre société », un ensemble de travailleurs, habitant·es des quartiers populaires, syndicalistes, militant·es antiracistes, activistes écologistes, défenseurs des libertés, luttent « pour que des drames comme la mort d’Amara ne se reproduisent pas. » Un hommage à Amara se tient samedi 27 avril.
Depuis plus de 10 ans, le monde des affaires tente d’imposer la création de l’avocat∙e salarié∙e en entreprise pour les juristes d’entreprise, dont les correspondances et consultations juridiques au bénéfice de son employeur seraient couverts par la confidentialité. Un texte ouvrant cette possibilité, après avoir été censuré, a été re-déposé et pourrait être voté. Un collectif alerte : « Mesdames, Messieurs les Député∙es, ne laissez pas passer un super privilège au détriment de l’intérêt général et de l’état de droit ! »
Pour sa troisième édition, le Festival Imprimé revient le 4 mai 2024 au Rocher de Palmer (Cenon) avec une journée de sensibilisation et d’échanges pour des citoyen·nes engagé·es. Un festival à vivre sur place, et en ligne, grâce à une retransmission en direct. Mediapart sera présent tout au long de la journée.
Au Forum du 4 mai, la Gauche parlera d'Europe. Et aussi de la responsabilité historique que nous avons, en France, d'ouvrir ensemble un autre chemin que ceux des Droites, qui mènent dans le mur.
Trois semaines après la parution du dernier tome de mon étude sur « La Loi de 1905 n’aura pas lieu. Histoire politique des séparations des Eglises et de l’Etat (1902-1908) », j’ai le plaisir de vous inviter à venir participer au débat avec Mazarine Pingeot, le jeudi 2 mai 2024 à 18h30, à la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (Paris 6).
Après Lille, Strasbourg, Bordeaux, Vire, Lyon, Toulouse, Nantes et Marseille, le Fonds pour une presse libre organise les Etats généraux de la presse indépendante à Montpellier au cinéma Diagonal le 23 avril.