L'hôpital institue une fabrique des proies, faisant de nous - et des femmes en particulier - des cibles ou victimes faciles, des profils silhouettés par l'usure et la fragilité palpables, qui sécrètent la maladie, l’isolement, la violence communément intégrée ; des humaines déconnectées de leurs corps...
Quelques mots sur l’empire du malheur que constitue une maladie connue et commune bien que socialement illégitime. Voici donc mon histoire avec la dépression.
Ceci est une lettre morte. Afin de laisser une trace du vécu, de la parole, de celles et ceux qui sont restés sur le côté, dans les sillons du Covid. Pendant et après surtout. Lettre morte de ces oubliés de la crise sanitaire qui disent : « nous sommes toujours là ».
Militante handicapée pour l’abolition des institutions et de la psychiatrie, Lili Guigueno appartient au mouvement de l’anti-psychiatrie en France. Elle a accepté de réagir, par écrit pour Mediapart, aux pratiques de pair-aidance ou d’open dialogue en Sarthe et à Marseille.
Les jours défilent, je ne les vois pas passer. Il paraît que c’est bon signe. Mais qu’est-ce qu’un bon signe chez celui qu’on considère malade psychiatrique ? Mais quel est donc le secret de Sylvette, au royaume des fous ?
Que nous soyons avocat·es, chercheur·ses, consultant·es, ou député·es, nous ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es mobilisé·es de Sciences Po et refusons de fermer les yeux sur les massacres en cours à Gaza. Nous demandons à l'administration de défendre ses étudiant·es face à l'agitation politico-médiatique insensée. Nous regrettons la nécessité de rappeler que défendre le droit international n’est pas un acte radical, mais la conclusion de notre éducation à Sciences Po.
La crise du monde agricole est l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anti-contrôles et anti-normes aussi démagogique que délétère, qui font peser un risque important de violences à l’encontre des agent·es qui en ont la charge, s’insurgent plusieurs organisations syndicales prises pour cibles lors des dernières manifestations.
Contre le musellement de voix engagées sur le conflit israélo-palestinien et face à la gravité des atteintes aux libertés publiques, un large collectif de personnalités, syndicats et d'associations (où l'on retrouve le Syndicat de la Magistrature, la LDH, le Gisti, la CGT ou encore le Planning familial) dénonce « une limitation inacceptable du pluralisme démocratique ».
Retour sur 8 ans d'engagements et de défis pour la paix / Journée de panels, tables rondes et productions audiovisuelles, organisée par le Réseau France Colombie Solidarités, l'association TEJE, le Collectif de soutien à l'héritage en France de la Commission Vérité, l'Association des Juristes Franco-Colombiens, l'Ambassade de Colombie en France, et le Consulat de Colombie
Pour sa troisième édition, le Festival Imprimé revient le 4 mai 2024 au Rocher de Palmer (Cenon) avec une journée de sensibilisation et d’échanges pour des citoyen·nes engagé·es. Un festival à vivre sur place, et en ligne, grâce à une retransmission en direct. Mediapart sera présent tout au long de la journée.
Au Forum du 4 mai, la Gauche parlera d'Europe. Et aussi de la responsabilité historique que nous avons, en France, d'ouvrir ensemble un autre chemin que ceux des Droites, qui mènent dans le mur.
Trois semaines après la parution du dernier tome de mon étude sur « La Loi de 1905 n’aura pas lieu. Histoire politique des séparations des Eglises et de l’Etat (1902-1908) », j’ai le plaisir de vous inviter à venir participer au débat avec Mazarine Pingeot, le jeudi 2 mai 2024 à 18h30, à la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (Paris 6).