La thématique du jour Des flics dans les facs : criminaliser « l’exercice de la discussion collective »

« Nous ne saurions rester silencieux·ses devant la répression policière d’un mouvement étudiant » Des enseignant·es de Sciences Po Lyon et de l'université Jean-Jaurès de Toulouse en soutien à leurs élèves, mais aussi plus de mille ancien·nes de Sciences Po Paris et une motion des universitaires de l'EHESS, et enfin, le texte éclairant d'Alaa Hajyahia, doctorante à Yale, sur la répression du mouvement américain : de multiples voix s'élèvent face à la criminalisation d'une lutte d'ampleur mondiale au sein des campus. Quitte à l'étouffer par l'intrusion des forces de l'ordre dans les enceintes universitaires.

« Pour un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza » par 394 membres de l'EHESS

Plusieurs centaines de membres de l'Ecole des Etudes en Sciences Sociales (EHESS) ont présenté une motion pour un cessez-le feu immédiat et durable : aucune instance de l'EHESS n'a accepté de la considérer ou de la soumettre au vote. Ils la publient aujourd'hui en affirmant leur soutien à la mobilisation étudiante et en dénonçant sa répression. 

Non à la répression policière à Sciences Po Lyon

Universitaires de Sciences Po Lyon, nous exprimons notre profonde indignation face à l'évacuation de l'amphithéâtre Pacaut par la police. Les images de nos étudiant·es aligné·es contre un mur et contrôlé·es par les forces de l’ordre sont choquantes. Nous ne saurions rester silencieux·ses devant la répression policière d’un mouvement étudiant et tenons à maintenir vivante une idée de l’Université comme sanctuaire dédié à la diffusion du savoir et à l’exercice de la discussion collective.

Gaza : notre silence n'est plus possible !

Nous, personnel de la communauté universitaire de Toulouse Jean Jaurès (UT2J) ne supportons plus la chape de plomb qui s’est abattue sur les universités, et notamment au Mirail. Nous avons la responsabilité de réagir.

1000 ancien·nes étudiant·es de Sciences Po pour la Palestine : « nous soutenons leur lutte »

Que nous soyons avocat·es, chercheur·ses, consultant·es, ou député·es, nous ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es mobilisé·es de Sciences Po et refusons de fermer les yeux sur les massacres en cours à Gaza. Nous demandons à l'administration de défendre ses étudiant·es face à l'agitation politico-médiatique insensée. 

Nos dernières thématiques

Management algorithmique, surveillance des données abusive et illégale par Amazon, écoutes d'Apple par des « tâcherons du numérique » exploités, militant·es surveillé·es et fiché·es, villes « intelligentes » - ce que la Quadrature du net appelle « technopolice »... Et enfin, l'« expérimentation » de la vidéosurveillance algorithmique dans le cadre fixé par la loi Jeux Olympiques. À l'approche de cette grand-messe sportive appelée à être une dystopie sécuritaire, exploration des divers aspects que revêt le capitalisme de la surveillance.

Ce bestiaire, « une manière de survivre à l’inceste »

Les Cherche Aube

À l’aube révolue de ce siècle animé

1300 ancien·nes étudiant·es de Sciences Po pour la Palestine : « nous soutenons leur lutte »

Que nous soyons avocat·es, chercheur·ses, consultant·es, ou député·es, nous ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es mobilisé·es de Sciences Po et refusons de fermer les yeux sur les massacres en cours à Gaza. Nous demandons à l'administration de défendre ses étudiant·es face à l'agitation politico-médiatique insensée. Nous regrettons la nécessité de rappeler que défendre le droit international n’est pas un acte radical, mais la conclusion de notre éducation à Sciences Po.

Que ce gouvernement cesse le « contrôle-bashing » !

La crise du monde agricole est l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anti-contrôles et anti-normes aussi démagogique que délétère, qui font peser un risque important de violences à l’encontre des agent·es qui en ont la charge, s’insurgent plusieurs organisations syndicales prises pour cibles lors des dernières manifestations.

Stop à la répression des étudiant·es dans nos universités !

« Nous exprimons notre vive inquiétude face à la présence croissante des forces de police dans l’enceinte des universités, en violation de la tradition de franchise universitaire visant à préserver la liberté et l’autonomie de la pensée. » Plus de 1000 enseignant·es, chercheur·ses et personnels des universités condamnent fermement le recours aux forces de l’ordre pour réprimer les étudiant·es mobilisé·es en faveur du respect du droit international à Gaza, ainsi que les interpellations visant à « freiner l’engagement d’une jeunesse informée et indignée ». 

La Colombie, 8 ans après l’accord de paix

Retour sur 8 ans d'engagements et de défis pour la paix / Journée de panels, tables rondes et productions audiovisuelles, organisée par le Réseau France Colombie Solidarités, l'association TEJE, le Collectif de soutien à l'héritage en France de la Commission Vérité, l'Association des Juristes Franco-Colombiens, l'Ambassade de Colombie en France, et le Consulat de Colombie

Sport et révolution

Cette séance de l'Université populaire est l'occasion de revenir sur les évènements politiques qui ont marqué l'histoire du sport et des jeux olympiques en interrogeant les liens entre « Sport et révolution ».

Les Femmes Ont de la Voix ! Festival d'éducation populaire du 24 au 26 mai 2024

Festival d’éducation populaire dont l’objectif est de se questionner collectivement et de poser un regard critique sur des sujets de société dans un objectif d’émancipation. C’est une incitation au débat, à l'échange et à la confrontation d'idées pour apprendre à faire société dans une position d'égalité. Il s’agit également d’oser prendre la parole, de prendre sa place et de faire société.

Affronter l’incrédible laïcité victorieuse de 1905

Trois semaines après la parution du dernier tome de mon étude sur « La Loi de 1905 n’aura pas lieu. Histoire politique des séparations des Eglises et de l’Etat (1902-1908) », j’ai le plaisir de vous inviter à venir participer au débat avec Mazarine Pingeot, le jeudi 2 mai 2024 à 18h30, à la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (Paris 6).