Surfant sur toutes les plaies dont souffre la société française des classes défavorisées, Emmanuel Macron se fend d'une longue bafouille qui se contente de poser des questions pour ce qu'il appelle improprement «le grand débat national»...
Macron a publié sa lettre aux français en catastrophe, hâtivement, à la va-vite, comme un vendeur de cravates dans le métro : signe s'il en était besoin de sa fébrilité, de sa peur face au beau succès montant des gilets jaunes.
En être ou pas ? Participer ? Se fourvoyer ? Pour y dire quoi ? Pour changer quoi ? Assurément beaucoup de Français s'interrogeront aujourd'hui et ces prochains jours en lisant la missive présidentielle qui leur est adressée les invitant à participer au grand débat national.
«Emmu-roi» notre cher président ne sachant comment se sortir d’une situation conflictuelle que sa politique a mis en branle, croit que le «Grande Débat» va permettre aux pleupleus de se défouler, et d’arrêter d’aller à la rue tous les samedis, comme, jadis, on allait à la messe le dimanche ou à la mosquée le vendredi.