La thématique du jour
Défendre les jeunes contre les racismes et les violences
Face aux racismes et aux crimes, les habitant·es des quartiers populaires alertent, une fois encore, sur les dangers encourus par leurs jeunes. Une manifestation, organisée et soutenue par un large collectif, est d'abord interdite par la préfecture de police, avant que le juge ne balaye cette entrave « illégale » à la liberté de manifester. Les familles, soutenues par des artistes, personnalités, éducateurs et militant·es, pourront défendre dans la rue le droit des enfants à grandir loin des violences policières - et vivre - comme les autres.
Ce dimanche 21 avril 2024 à 14h, grâce à l'appel d'un collectif d'habitant·es des quartiers, de personnalités et de militantes (dont Annie Ernaux, Angela Davis, Alice Diop, Blanche Gardin, le Planning familial ou encore le collectif juif décolonial Tsedek !), une manifestation parisienne reliera Barbès à la place de la République, où aura lieu un concert avec Kery James, Médine, Sniper... Un cri d'alarme contre les racismes et « en mémoire de toutes les jeunes victimes de crimes policiers, judiciaires et carcéraux. »
Face au nombre de morts consécutifs à des refus d’obtempérer, l’Etat et l’institution policière font corps pour décliner toute responsabilité. Mais les faits sont têtus, et entêtants.
Avant de pointer du doigt les mères isolées des quartiers prioritaires – il faudrait déjà prendre en compte leurs existences, leurs difficultés, leurs réalités et les impacts sur leurs vies et celles de leurs enfants.
A l’heure d’un fallacieux et martial "réarmement civique" et loin du déni macrono-médiatique sur les brutalités ordinaires de la police dans les quartiers, tel est le constat qu’un élève en filière professionnelle au lycée polyvalent René Auffray de Clichy (92) dresse dans le dernier numéro du journal lycéen "Tous Auffray Mag" qui vient de paraitre. Témoignage à hauteur d’adolescent.
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« Il y une raison que le ministre a soigneusement écartée : celle de l’état dans lequel la politique néolibérale a conduit l’école, faute de moyens suffisants pour exercer ses missions », résume Paul Devin, le président de l'Institut de Recherches de la FSU.
Témoins des exactions commises par l'armée israélienne à l’égard des civils de la partie sud de la bande de Gaza, vingt revenant de Gaza, à la faveur de leurs engagements déontologiques de médecins et infirmiers soutenu·es par des collègues, n'acceptent plus « l’hypocrisie et le silence gêné de la classe politique et des médias nationaux, en particulier au centre et à droite, bercés par une narration unique ». Ils et elles demandent solennellement à être reçus par le Président de la République.
« Les élections européennes doivent être l’occasion de renforcer une gauche radicale ancrée dans les luttes sociales, féministes, antiracistes et écologiques, les quartiers populaires, capable de stopper l’ascension de l’extrême droite ». Pour un ensemble de personnalités politiques et intellectuelles, les luttes ne doivent pas seulement être une réaction défensive, mais aussi construire « une nouvelle force politique, plus forte et plus populaire que ce que représentent aujourd’hui les organisations et les luttes ».
En définissant le féminisme comme priorité de sa politique étrangère, la France se positionne comme un phare de la diplomatie féministe. Mais selon des organisations et des élu·es, dans un texte à l'initiative de l'Institut du Genre en Géopolitique, « tant que les femmes continueront de payer le prix le plus lourd dans les zones de conflit, la diplomatie féministe de la France restera une illusion lointaine, éclipsée par l'hypocrisie et l'inaction. »
À l'approche du cinquantenaire de La révolution des œillets au Portugal, une séance des « Mercredis des révolutions » le 3 avril avec deux spécialistes du monde lusophone au XXème siècle, séance animée par Edward Blumental.
A l'initiative des collectifs de sans-papiers et de la Marche des Solidarités, plus 200 organisations, collectifs, associations, syndicats appellent à manifester partout sur le territoire samedi 23 mars à à l’occasion de la journée internationale contre le racisme et le fascisme. A relayer !
Le Salon anti-colonial et antiraciste contribue au travail d’éducation populaire pour faire connaître les réalités historiques et déconstruire le discours de l’idéologie dominante imprégnée de post-colonialisme .
Le Collectif Accès aux Droits organise, à l'occasion de la sortie de son premier rapport, une discussion autour des violences policières envers les personnes exilées le 26 mars de 20h à 23h au Hasard Ludique.