La tragédie est la mémoire de l’humanité. Depuis l’antiquité le théâtre a montrer l’excès du pouvoir et la vanité, Sophocle a tissé les récits des tragédies humaines se répètent indéfiniment.
Comme un lendemain de remuantes beuveries auxquelles jadis ils excellaient, les anciens de ce club de l'université d'Oxford aujourd'hui responsables de la destinée de leur pays ont la gueule de bois. Ils ne se rappellent plus très bien à quel moment ça a dérapé mais ils ne semblent pas, contrairement à la règle de leur club d'antan, vouloir prendre leur responsabilité et payer la note des dégâts.
Depuis le début de l’année 2016, l’île de Mayotte est la scène de violences populaires contre les étrangers. Des collectifs villageois organisent des meutes : le matin d’un dimanche le plus souvent, ils forment des défilés, vont de cases en cases dans les quartiers soi-disant comoriens, se font menaçants, détruisent les clôtures et les bangas, chassent la population. Comment en est-on arrivé là ?
A l'instar du chancelier Otto Von Bismarck qui avait, dans le dernier quart du XIXe siècle, tenté de donner l'impulsion d'une nouvelle société dégagée de l'influence catholique, Angela Merkel essaye d'imposer aux peuples européens, non seulement la rigueur de l'austérité mais aussi la bienpensance libérale qui justifie leur soumission aux lois du marché...