Inventons un véritable service civique qui tisserait du lien social tout en participant aux grands objectifs et défis communs. Et nommons le clairement : le service national écologique et solidaire (SNES).
La réforme de l’éducation nationale est un projet à multiples facettes dont le service national universel (S.N.U) qui s’adresse aux jeunes lycéens est sans doute le fer de lance, ne serait ce que sur le plan financier (entre 1,5 et 3 milliards par an, ce n’est pas rien.)
Dans quelques mois, à partir de 2019, tous les jeunes âgés de 15-16 à 18 ans, seront soumis, avec le SNU, à une période d’internement obligatoire. En dépit des dénégations officielles, c'est bien d'un service fortement militarisé qu'il s'agit, visant cette fois-ci de très jeunes élèves. Mais au service de quoi, au juste ?
Alors que le gouvernement suit les propositions du groupe de travail qui a recommandé la mise en place d'un service national (SNU)d'un mois obligatoire pour tous les jeunes, 14 organisations de jeunesse avaient déjà mitraillé cette proposition dans un tribune parue le 2 Juin dans le JDD. La jeunesse fera ravaler son SNU à MAC40, premier président à ne pas avoir fait son service militaire...
Le Gouvernement a annoncé par la voix de Gabriel Attal son intention de lancer le dispositif du Service National Universel (SNU) dès le mois de juin 2019. Le dispositif sera scindé en deux parties : une première partie obligatoire d’un mois à effectuer à l’âge de 16 ans, et une deuxième partie facultative de 3 à 12 mois à effectuer avant l’âge de 25 ans.