Le cinéma des attaques de la part de Di Maio, Salvini et d’autres du gouvernement italien à la France n’a aucune raison fondée et crédible mais on peut dire qu’il semble bien s’agir d’une comédie grotesque due au fait que ce gouvernement a de plus en plus besoin d’inventer des arguments pour distraire l’opinion publique voir pour cacher ses échecs et ses magouilles.
L'éthique de la réciprocité enseigne une chose toute simple: "ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse ". Principe universellement admis, que l'on retrouve aussi bien dans le Christianisme, le Boudhisme, l'Islam, le Judaïsme, l'Animisme, Hindouisme, y compris chez nous les athées. Mais la France, pays universaliste, semble étrangère à cette règle d'or élémentaire.
Ce matin, j’ai dû aller faire un tour pour un texte que j'écris sur la page Facebook de Matteo Salvini, le ministre de l’intérieur italien.
Sur les 12 premiers posts, 10 parlent d’immigration, 1 est consacré au dangereux militant d'extrême gauche Cesare Battisti et le dernier aux occupations illégales de maison.
Les politiques du gouvernement Ligue/5étoiles, présenté comme le protagoniste d’une rupture dans la dynamique européenne, prolongent celles du Parti démocrate. L’expérience italienne montre que la structuration du champ politique sur la base du clivage Europe/nation, qui remplace l’opposition droite/gauche, permet au néolibéralisme de survivre à la crise du bloc bourgeois.
La Commission européenne vient de retoquer le budget 2019 du gouvernement italien dominé par l’extrême droite xénophobe et faisant la chasse aux migrant.es. Ce n’est pas cet aspect qui dérange les institutions et les gouvernement européens, mais le fait que ce budget ne respecterait pas les règles de la zone euro. Conflit majeur ou affrontement en trompe-l’œil ?