On lit souvent que les comportements des djihadistes kamikazes témoignent d’un impensable, d’une sorte de folie.
Au contraire, pour sortir de la stupeur devant de tels actes il faut, pouvoir les penser.
Il s’agit ici, comme psychanalyste, de souligner ce qu’il peut y avoir de démesurément humain dans des actes dont nous sommes tentés de ne voir que la barbarie.
Dans la matinale de France Inter, le 12 janvier, l'éditorialiste Thomas Legrand qualifie la proposition du Collectif pour une primaire à gauche en 2016 "d'irréaliste". L'éditorialiste semble confondre tradition et réalisme: si la tenue d'une telle primaire serait effectivement une innovation politique en France, rien n'en empêche sa tenue, pour peu que l'idée prenne chez les électeurs de gauche.
La découverte de corps plongés dans l’eau, de femmes suspendues dans cet espace baigné de feuilles, de racines, de fleurs et de sang, laisse une impression pour le moins troublante. On est saisi par tant d’esthétisme et on ne peut se défaire de la dimension inquiétante de ces images.
Le réchauffement climatique, c'est de l'eau et l'eau, c'est les sols, et les sols, c'est le foncier, et le foncier, c'est l'aménagement du territoire, bref, c'est de la politique, et une révolution des pouvoirs qui est en marche.