Alors que les discours nationalistes ressurgissent sous des formes modernes sur internet, la question de l'identité française mérite d'être repensée. À travers l'histoire, la cuisine et l'évolution des paysages, c'est une France mouvante, hybride et créolisée qui apparaît, bien loin des mythes figés que certains tentent de ressusciter.
L’identité est une notion complexe, que les débats actuels tentent de simplifier. Et si on appliquait les enseignements des recherches sur l’identité de genre aux questions sur l’identité nationale ? Et si on sortait des clichés sur « c’est quoi être français » et qu’on se demandait plutôt « c’est quoi qui me fait me sentir français, européen, humain » ?
Bien que français·es et disposant de papiers en règle depuis de nombreuses années, nombre de citoyen·nes doivent prouver leur nationalité au moment de renouveler leurs cartes d’identité ou passeport. Cette preuve ne peut être apportée qu’avec un « certificat de nationalité française ». Une étude des dossiers du Gisti montre l’absurdité et le caractère discriminatoire de ce système.
Ils se revendiquent « bâtards méditerranéens », « félibres gâteux », « parasites arabiques »... Alors que le RN a fixé sa grand-messe annuelle le 1er mai à Narbonne, ils seront là pour célébrer le métissage et l’accueil des autres, contre le racisme, comme l’explique ce texte de Dina, « une Narbonoïde ».
Il y a un an, lors du discours sur l’Europe à la Sorbonne, Emmanuel Macron partageait son idéal européen pour défendre la démocratie, le climat et le modèle social européen. Mais la proposition Omnibus, qui vient modifier la loi sur le devoir de vigilance et sur le reporting extra-financier, alerte un large ensemble d'activistes et universitaires, viendrait détruire de nombreuses avancées sur les droits humains et sociaux, sur le climat, l'environnement ou la biodiversité.
Depuis plusieurs semaines, les réseaux sociaux des étudiant·es en médecine sont envahis de messages appelant à se mobiliser contre la loi Garot, présentée comme la mise en place d’une coercition contraire à la liberté fondamentale des médecins. Nous, étudiantes et étudiants en médecine, appelons à examiner sérieusement cette proposition de loi et la situation qui y a mené.
« Deux siècles après l’imposition d’une dette coloniale injustifiable à Haïti, la France continue de fuir ses responsabilités. » Après la déclaration du président Emmanuel Macron, un ensemble de collectifs, membres de la société civile et militant·es, exprime son indignation. Le président « refuse toujours de reconnaître pleinement la nature odieuse de cette dette et d’engager le processus de réparation ».
Mediapart Festival fait peau neuve et s’installe dans un nouveau lieu : le Point Fort d’Aubervilliers. Rendez-vous le samedi 7 juin 2025 pour une journée festive et populaire. Au programme, tables rondes, débats, tournage d'émissions en public, concerts, et bien plus encore !
Les luttes sociales ne s’épuisent pas, elles se transforment, se réinventent et nous poussent à continuer… encore. Les États Généraux du Boulot reviennent à Calais pour un nouveau chapitre où l’endurance des combats ouvriers et des résistances sociales sera à l’honneur.
Le collectif d’éducation populaire féministe Les Femmes Ont de la Voix ! (FOV) crée des espaces de prise de parole par les femmes pour questionner collectivement leur place dans la société, dans un objectif d’émancipation.
Cette année, la thématique sera "Réveil Politique" et elle invite à rejoindre la lutte collective face à l’urgence des enjeux actuels et notamment la montée du fascisme.
Webinaire organisé par le CETRI avec Sarra Grira, Garba Abdoul Azizou et Frédéric Thomas, autour de la sortie de "Monde en guerre - Militarisation, brutalisation et résistances" (collection Alternatives Sud, Syllepse 2024).