La France métropolitaine se réveille pour la deuxième fois avec les informations sur les émeutes en Nouvelle Caledonie, avec déjà 4 morts à déplorer. Un article pour tout comprendre à ce qui a amené à cette situation (spoiler, c’est le gouvernement…).
La question du dégel nous montre l'importance d'une parole donnée qui doit être respecté. En cela, l'État français doit être garant de sa parole pour être garant de la paix. Or, par le dégel électoral, les indépendantistes nagent en eaux troubles et ne savent plus très bien, à qui il s'adresse. Est-ce qu'ils ont affaire au pays des droits de l'homme ou à la puissance coloniale ?
La thèse défendue dans cet article, présenté dans le cadre d'un mémoire de fin d'études en juin 2023, est que la politique de peuplement menée à partir des années 60 était contraire au droit international tel qu'applicable à l'époque et constitue précisément une violation du droit à l'autodétermination.
[Rediffusion] Par Luc Tournabien, auteur de « Kanaky Nouvelle-Calédonie, 40 ans d'émancipation... pour mieux recoloniser ? »
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L'heure n'est plus à la déploration et aux constats amers, pour lutter contre le fascisme, ici et ailleurs, et le recul des droits - quand ce n'est pas tout simplement l'absence de droits ! - ils et elles sont nombreuses maintenant à passer à l'action, en manifestant, en grévant, en créant des réseaux, des systèmes d'entraide, des cagnottes, etc. Chaque lutte compte !
Que nous soyons avocat·es, chercheur·ses, consultant·es, ou député·es, nous ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es mobilisé·es de Sciences Po et refusons de fermer les yeux sur les massacres en cours à Gaza. Nous demandons à l'administration de défendre ses étudiant·es face à l'agitation politico-médiatique insensée. Nous regrettons la nécessité de rappeler que défendre le droit international n’est pas un acte radical, mais la conclusion de notre éducation à Sciences Po.
La crise du monde agricole est l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anti-contrôles et anti-normes aussi démagogique que délétère, qui font peser un risque important de violences à l’encontre des agent·es qui en ont la charge, s’insurgent plusieurs organisations syndicales prises pour cibles lors des dernières manifestations.
« Nous exprimons notre vive inquiétude face à la présence croissante des forces de police dans l’enceinte des universités, en violation de la tradition de franchise universitaire visant à préserver la liberté et l’autonomie de la pensée. » Plus de 1000 enseignant·es, chercheur·ses et personnels des universités condamnent fermement le recours aux forces de l’ordre pour réprimer les étudiant·es mobilisé·es en faveur du respect du droit international à Gaza, ainsi que les interpellations visant à « freiner l’engagement d’une jeunesse informée et indignée ».
Retour sur 8 ans d'engagements et de défis pour la paix / Journée de panels, tables rondes et productions audiovisuelles, organisée par le Réseau France Colombie Solidarités, l'association TEJE, le Collectif de soutien à l'héritage en France de la Commission Vérité, l'Association des Juristes Franco-Colombiens, l'Ambassade de Colombie en France, et le Consulat de Colombie
Cette séance de l'Université populaire est l'occasion de revenir sur les évènements politiques qui ont marqué l'histoire du sport et des jeux olympiques en interrogeant les liens entre « Sport et révolution ».
Festival d’éducation populaire dont l’objectif est de se questionner collectivement et de poser un regard critique sur des sujets de société dans un objectif d’émancipation. C’est une incitation au débat, à l'échange et à la confrontation d'idées pour apprendre à faire société dans une position d'égalité. Il s’agit également d’oser prendre la parole, de prendre sa place et de faire société.
Trois semaines après la parution du dernier tome de mon étude sur « La Loi de 1905 n’aura pas lieu. Histoire politique des séparations des Eglises et de l’Etat (1902-1908) », j’ai le plaisir de vous inviter à venir participer au débat avec Mazarine Pingeot, le jeudi 2 mai 2024 à 18h30, à la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (Paris 6).