La thématique du jour
Les réseaux, la censure et les luttes
La Quadrature du Net vient d'attaquer le premier ministre Gabriel Attal suite à sa décision de bloquer la plateforme TikTok en Nouvelle-Calédonie, signalant au Conseil d'Etat « un coup inédit et particulièrement grave à la liberté d'expression en ligne ». A chaque nouvelle guerre, les réseaux sociaux concentrent les critiques sur la circulation de propagandes. Pourtant, il semblerait que toutes les expressions politiques et toutes les formes d'auto-organisation n'y soient pas toujours bienvenues. En octobre, le collectif des Inverti·es avait par exemple signalé, dans le Club, avoir été victime d'une censure d'Instagram suite à la publication d'un communiqué de soutien au peuple palestinien. Les tensions entre réseaux, luttes et liberté d'expression en ligne continuent à faire réagir le Club.
Par un référé-liberté déposé ce jour, La Quadrature du Net demande au Conseil d’État la suspension de la décision du Premier ministre Gabriel Attal de bloquer en Nouvelle-Calédonie la plateforme TikTok. Par cette décision de blocage, le gouvernement porte un coup inédit et particulièrement grave à la liberté d’expression en ligne.
Le Digital Services Act est désormais applicable à tous les fournisseurs de services intermédiaires (accès à Internet, hébergeurs, réseaux sociaux, places de marché, moteurs de recherche, plateformes de partage de vidéos…). L’encadrement de la modération par ces acteurs occupe une place centrale dans le DSA, ce qui suscite des interrogations pour la liberté d’expression, par Alejandra Michel.
Le CICR est la cible de désinformation sur Twitter. Une victime de l’horrible mais licite qui sévit sur les réseaux sociaux. Cette forme de désinformation, qui met déjà nos démocraties en danger, s’en prend maintenant aux acteurs humanitaires. Il est temps de prendre des mesures contra la désinformation pour la sécurité et le bien être de tous.
Dimanche 22 octobre, le compte Instagram des inverti·e·s a été suspendu suite à nos communiqué de soutien au peuple palestinien sous prétexte que nous ne respecterions pas les règles de la communauté du réseau social. Lundi 23 octobre, notre compte vient finalement d’être désactivé malgré nos réclamations sans plus d’explications de la part de la plateforme.
Que nous soyons avocat·es, chercheur·ses, consultant·es, ou député·es, nous ressentons une impérieuse urgence à répondre à l'appel des étudiant·es mobilisé·es de Sciences Po et refusons de fermer les yeux sur les massacres en cours à Gaza. Nous demandons à l'administration de défendre ses étudiant·es face à l'agitation politico-médiatique insensée. Nous regrettons la nécessité de rappeler que défendre le droit international n’est pas un acte radical, mais la conclusion de notre éducation à Sciences Po.
La crise du monde agricole est l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anti-contrôles et anti-normes aussi démagogique que délétère, qui font peser un risque important de violences à l’encontre des agent·es qui en ont la charge, s’insurgent plusieurs organisations syndicales prises pour cibles lors des dernières manifestations.
« Nous exprimons notre vive inquiétude face à la présence croissante des forces de police dans l’enceinte des universités, en violation de la tradition de franchise universitaire visant à préserver la liberté et l’autonomie de la pensée. » Plus de 1000 enseignant·es, chercheur·ses et personnels des universités condamnent fermement le recours aux forces de l’ordre pour réprimer les étudiant·es mobilisé·es en faveur du respect du droit international à Gaza, ainsi que les interpellations visant à « freiner l’engagement d’une jeunesse informée et indignée ».
Retour sur 8 ans d'engagements et de défis pour la paix / Journée de panels, tables rondes et productions audiovisuelles, organisée par le Réseau France Colombie Solidarités, l'association TEJE, le Collectif de soutien à l'héritage en France de la Commission Vérité, l'Association des Juristes Franco-Colombiens, l'Ambassade de Colombie en France, et le Consulat de Colombie
Cette séance de l'Université populaire est l'occasion de revenir sur les évènements politiques qui ont marqué l'histoire du sport et des jeux olympiques en interrogeant les liens entre « Sport et révolution ».
Festival d’éducation populaire dont l’objectif est de se questionner collectivement et de poser un regard critique sur des sujets de société dans un objectif d’émancipation. C’est une incitation au débat, à l'échange et à la confrontation d'idées pour apprendre à faire société dans une position d'égalité. Il s’agit également d’oser prendre la parole, de prendre sa place et de faire société.
Trois semaines après la parution du dernier tome de mon étude sur « La Loi de 1905 n’aura pas lieu. Histoire politique des séparations des Eglises et de l’Etat (1902-1908) », j’ai le plaisir de vous inviter à venir participer au débat avec Mazarine Pingeot, le jeudi 2 mai 2024 à 18h30, à la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (Paris 6).