Ce qu'il faut pour l'éducation de nos enfants, ce sont des réformes. Pas n'importe quelle réforme, de grands chantiers à ciel ouvert. Il faut plonger le scalpel dans la plaie purulente qu'est devenue l’École de la république.
Il est bien difficile de ne pas avoir une pensée, lors de ces journées du patrimoine, pour les vestiges de l'admirable site de Palmyre, saccagé par les salopards de Daesh...Mais, chez nous, tous ces châteaux, tous ces bâtiments, toutes ces cathédrales, toutes ces murailles qui sont comme les cailloux du petit Poucet de l'histoire peuvent être réduits à leur substance matérielle si la mémoire humaine ne vient pas les éclairer...
Quelle personne de plus de soixante-cinq ans ne se rappelle pas ce slogan choc de mai 68 qui s’étala sur les murs de multiples façons, sous forme de graffitis ou d’affiches réalisées par l’atelier de fabrication qui fonctionna aux Beaux-Arts ?
Il y a quelques années, lorsqu'un personnage mourait dans un film, même haché menu par une rafale de mitrailleuse, il faisait un petit mouvement de tête comme pour la poser doucement sur son épaule et fermait les yeux, c'était presque tendre.