Vingt ans après l’attentat qui a causé la mort de 2997 personnes dans l’effondrement des Twin Towers, le bilan se révèle, hélas, largement favorable à l’islamo-terrorisme. Mardi 11 septembre 2001, l’humanité est entrée dans le XXIe siècle. Toutes nos sociétés ont dû changer de paradigme. C’est la première victoire de ce nihilisme bigot qui enténèbre l’une des principales religions du monde.
Nous commémorons ce 11 septembre un anniversaire tragique. 20 ans après, l’heure du bilan a sonné. Angela Davis, Françoise Vergès, Andreas Malm, Cornel West, Maboula Soumahoro... Ce manifeste est signé par plus d'une centaine d'intellectuels en France et à l'international.
Le 11 septembre 2021, vingt ans après les attentats de New York et le début de la guerre contre l'Afghanistan, les dernières troupes américaines (et belges) quittent l'Afghanistan. Fin de la guantanamisation de la justice et de la politique carcérale ?
La libération des femmes est un alibi rabâché par les Américains pour justifier une « guerre contre le terrorisme » qui a saccagé l’Afghanistan -parmi les pays les plus pauvres au monde-, tué des dizaines de milliers de civil.e.s, donné le pouvoir à une classe politique corrompue et partenaire des seigneurs de la guerre, renforcé et légitimé les extrémistes religieux.
Si l’ennemi de mon ennemi est mon ami, les doctrines d’emploi des forces armées devraient vite changer, délaisser groupuscules terroristes et rivaux géopolitiques et préparer au mieux l’élévation de digues et l’extinction d’incendies.