La thématique du jour
Gauches : « Vous avez trois semaines »
« Moi, je crois qu'on peut tout retourner, si tout le monde est prêt à un tout petit peu d'efforts et de raison » : après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée Nationale, citoyen·nes et militant·es oscillent entre vertige et sidération. Mais espèrent aussi, face à cette effroyable accélération dystopique et une possible prise de pouvoir de l'extrême droite à court terme, une réaction stratégique à la hauteur, pour « marcher séparément mais frapper ensemble ». Et ce, « avant que la lumière ne s’éteigne ».
Comment « marcher séparément et frapper ensemble » face à la menace de prise du pouvoir d'extrême-droite ? Comment engager dans l'action les millions d'électrices et électeurs ? Rappel d'un exemple, celui des comités d'unité populaire qui avaient permis la victoire de l'Unité populaire et l'élection d'Allende au Chili.
L’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir. Mais il faut dire plus : seule l’unité de la gauche politique, tout de suite, est en mesure de l’entraver dans les semaines qui viennent. Le péril fasciste est là, immédiat. Le syndicalisme ne doit pas se limiter à un mot d’ordre de second tour. Il faut agir pour l’unité, résolument.
Cette nuit, je n'arrivais pas à dormir. Alors je vais écrire. Ce que je pense que Macron tente, et comment on peut s'en sortir. Commençons par « qu'est-ce qu'il fait ? ». Et ensuite, comment on s'en sort ? Je crois qu'on peut tout retourner, si tout le monde est prêt à un tout petit peu d'efforts et de raison.
La dissolution de l'Assemblée Nationale n'est pas un pari risqué. C'est un calcul soigneusement pensé pour éradiquer la gauche quoi qu'il en coûte. Même si le prix est une probable victoire du Rassemblement National.
Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qu’il nous reste avant la nuit.
Les éditions La Dispute traversent actuellement une période difficile sur le plan financier qui met en péril son modèle économique et ses projets. À l’heure de l’attaque tous azimuts des puissances économiques et politiques contre la pensée critique, les sciences sociales et les savoirs des travailleur⸱ses et des classes populaires, il est urgent de continuer à éditer des ouvrages qui donnent des clefs de compréhension du monde au service de l’émancipation de toutes et tous.
Des enseignants et chercheurs, dont Etienne Balibar et Pierre Zaoui, condamnent l’intervention policière qui s’est déroulée à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm, dimanche 26 mai au soir, et appellent à la réouverture de tous les établissements d’enseignement supérieur.
« Nous appelons les journalistes et critiques politiques qui œuvrent pour une information impartiale et véridique, à apporter une couverture médiatique plus globale et plus juste sur ce qui se passe actuellement dans l’archipel. » Une cinquantaine d'universitaires, artistes et citoyen·es de Kanaky/Nouvelle-Calédonie et de France interpellent les responsables politiques et les médias. Et alertent sur les nombreuses contrevérités en circulation dans les débats en cours.
Le lundi 17 juin, à partir de 18h au bar Les Sarrazins situé 54 rue des Sarrazins à Lille, le Comité Local des Soulèvements de Lille organise une grande soirée de lutte autour de l’eau et contre les projets écocidaires que sont le Canal Seine Nord Europe et les Mégabassines en présence de Julien Le Guet.
Le Collectif Le Revers de la Médaille vous convie à la soirée de présentation et d'échanges autour du rapport « 1 an de nettoyage social avant les Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 ». En partenariat avec Mediapart et la Cité Fertile.
Féru·e·s de luttes contre toutes les dominations et de culture pop, le mensuel Mouais, la Gare XP, les éditions terres de Feu. et leur auteur Mačko Dràgàn vous invitent à une journée de rencontres autour de ce que cette pop peut proposer de plus subversif – de plus « Molotov ». L’objectif : donner à voir la multiplicité des possibles désirables que ces imaginaires peuvent nous proposer.
La prochaine séance et dernière de l’année de l'université populaire Les mercredis des révolutions intitulée « Paroles en révolution » aura exceptionnellement lieu un vendredi, le 7 juin 2024 de 18h à 19h30 dans le cadre du festival d'histoire populaire de Créteil dont la Société de 1848 est partenaire.