Ce texte a été publié samedi 6 avril dans le quotidien autrichien Der Standard, afin d'expliquer à des lecteurs peu au fait de l'histoire coloniale - en 5000 signes: une gageure! - pourquoi les rapports sont si compliqués entre la France et l'Algérie. J'y évoque notamment les aspects sécuritaires.
Le mouvement du peuple algérien est le fruit d’un collectif fédéré autour d’un objectif commun de rejet du système politique en place. Il est pluriel et ses leaders se doivent d’être tout autant pluriels et représentatifs de ses sensibilités et de la diversité de ses périmètres de projets. Par Boualem Aliouat, professeur Université de Nice.
Les islamistes algériens sont-ils « à l’affût », comme nous l’« explique » l’écrivain Boualem Sansal et y a-t-il ainsi un risque qu’ils «récupèrent » les gigantesques manifestations populaires ? Ou bien au contraire ont-ils disparu, et appartiennent-ils au passé comme croient pouvoir le déduire ceux qui soulignent que «d’Oran à Constantine », ils n’ont pas entendu «un seul slogan islamiste» ?