Alors que des interventions récentes placent le péril écofasciste au cœur du débat, retour en contributions sur une tendance de fond : la récupération, par l'extrême droite, des enjeux écologiques, et l'infiltration de ceux-ci par des obsessions réactionnaires. Des stratégies qui tout à la fois dépolitisent l'écologie et banalisent les agendas néofascistes.
S’intéresse-t-on suffisamment aux appropriations de la question écologique par la droite de la droite ? Convaincu du contraire, le chercheur Antoine Dubiau examine, dans Écofascismes, les liens plus ou moins opportunistes entre les idéologies fascisantes et la préservation des écosystèmes. (Manouk Borzakian)
Jordan Bardella s'est lancé dans un grand exercice de communication sur l'écologie, provoquant les commentaires de nombreux observateurs. Mais en réalité, cette stratégie n'est pas nouvelle pour l'extrême droite.
Les conséquences déjà bien visibles du dérèglement climatique constituent un véritable problème de société et forcent les acteurs politiques à y répondre. Les propositions formulées diffèrent grandement en fonction de l’orientation politique des acteurs. À travers l’écofascsime, l’extrême droite tend à apporter la sienne à la situation écologique.
« Adjoints et conseillers municipaux, nous représentons 93% des élus locaux. Nous n’avons, pour la majorité, ni indemnités ni protection. Nous sommes des élus de la république. Mais nous sommes nombreux à avoir le sentiment d’être les oubliés de la politique. » Dans une lettre ouverte, ceux et celles qui « se battent pour faire vivre la démocratie locale » alertent sur leurs mauvaises conditions d'exercice et sur le grand nombre de démissions, prenant acte de « l’impossibilité de dialoguer au sein du conseil municipal ».
« En protégeant Adrien Quatennens, ce sont les militant·es qui vous ont fait élire qui ne se sentent pas entendu·es et qui perdent tout espoir en la sincérité du combat féministe de La France Insoumise. » Alors que le mouvement s'apprête peut-être à réintégrer Adrien Quatennens, un ensemble de militant·es enjoigne son mouvement à les entendre : « prouvez-nous que vous êtes capables de faire mieux ».
Alors qu'un responsable des droits étrangers des éditions La Fabrique a été arrêté hier soir par la police britannique invoquant sa participation présumée à des manifestations en France, un collectif d'éditeurs et éditrices lui apporte son soutien. Cette arrestation « porte atteinte à la libre circulation des idées et aux droits fondamentaux des maisons d'édition et organes de presse. » Ils et elles enjoignent la justice française à « intervenir pour garantir la protection de leurs ressortissants face à de telles mesures répressives. »
Venez nombreux·ses honorer la mémoire des insurgé·es et réaffirmer notre détermination à lutter contre les extrêmes-droites, l'antisémitisme et tous les racismes. Nous évoquerons la mémoire de toutes les victimes de génocides et de crimes contre l'humanité avec des représentants Tutsi, Arméniens et Ukrainiens.
Mediapart fête ses 15 ans le samedi 29 avril de 14h à 18h à la Halle Tropisme à Montpellier. En présence de Cécile Hautefeuille, Youmni Kezzouf, Ellen Salvi Stéphane Alliès, Edwy Plenel et d'autres invité·es. Venez échanger sur le climat social et politique actuel, l'enquête ou le traitement vidéo des luttes.
L’association Ukraine CombArt organise le mercredi 10 mai au cinéma le Lincoln (75008 Paris), à partir de 19 heures, une projection exceptionnelle d’Atlantis, du cinéaste ukrainien Valentyn Vasyanovych, suivie d’un échange en visio avec le réalisateur basé à Kyiv.
Dom'asile, la LDH, RESF, la Cimade et d'autres vous invitent à une réunion publique d'information aux Amarres. Le 22 mars à 19h30, venez vous informer et discuter du projet de loi asile et immigration lors de cette soirée consacrée à la présentation des trois principaux thèmes de ce texte : asile, éloignement, immigration choisie.