« Il y a une lutte des classes, bien sûr, mais c'est ma classe, celle des riches, qui fait la guerre. Et nous gagnons. » Ces mots passés à la postérité sont du milliardaire Warren Buffett. Pour aller au-delà de la formule-choc, il est judicieux de lire « Le choix de la guerre civile. Une autre histoire du néolibéralisme ».
Depuis l'après 1968, les guerres culturelles jouent un rôle central dans la perpétuation de la gouvernementalité néolibérale et de sa logique d'approfondissement des inégalités. En ralliant une partie des populations à des gouvernements néolibéraux autour de valeurs identitaires, elles empêchent la constitution de coalitions sociales porteuses d'intérêts sociaux-économiques convergents. Entretien avec Haud Guéguen, Pierre Sauvêtre et Christian Laval.
Quand les transis d’un capitalisme angélique chantent les louanges de la « valeur travail » et de la magie des lignes de production, le Club raconte le travail tel qu’il est. Derrière l’embellie de pacotille des chiffres de l’emploi et le langage mystificateur du néolibéralisme se joue l’exploitation des travailleurs sans papiers, le chômage qui disloque des existences, la brutalité de la mécanique managériale qui désosse notre système de soins et ceux qui le font vivre.
[Rediffusion] Récemment, je suis tombée sur une citation de la ministre déléguée à l’industrie, Agnès Pannier-Runacher... Il y a beaucoup de façons de caractériser le capitalisme actuel. À toutes définitions politiques et économiques, je propose d'ajouter la notion de grotesque.
Il y a l’incompétent, il y a le pédant, et il y a l’incompédant, une espèce pas si rare et certainement pas en voie d'extinction. Mais il y a pire encore, l'incompédant occupant un poste sensible. À priori impossible, et pourtant...