« Mon père et moi étions auprès de ma mère tous les jours jusqu'à sa fin et avons été témoins de cette fin de vie volée, dépossédée de sa liberté à disposer de son corps ». Alors que le débat sur le projet de loi sur la fin de vie entre en débat à l’Assemblée, le Club se constitue en riche ressource de réflexion sur la déshumanisation de la fin de vie et les tâtonnements inhérents au sujet. Des témoignages sensibles nourris d'expériences douloureuses, mais aussi le point de vue d'un pasteur et les combats de militant·es handi pour une conception anti-validiste... À lire.
Céline Extenson, présidente des Dévalideuses lors de l'action de blocage du métro des Invalides pour dénoncer l'exclusion validiste de la société, septembre 2023
Les mouvements handicapés en lutte pour leurs droits ont beaucoup à apporter au débat sur la loi fin de vie. La proposition d’une mort assistée advient dans un contexte où la vie digne des personnes vulnérabilisées n’est pas du tout assurée (voir même empêchée). Les voix « progressistes » du débat pourraient combler leurs angles morts en se saisissant des analyses l’anti-validistes.
La démocratie en santé se heurte trop souvent à une éthique médicale de traitement de la maladie au détriment de la qualité d’une fin de vie. Le débat sur le projet de Loi sur la fin de vie, qui entre aujourd'hui en débat à l’Assemblée Nationale, doit questionner les limites actuelles de cette démocratie en santé, fondée en 2002 par Bernard Kouchner.
À quelque 30 années d'intervalle, notre famille a pu constater la déshumanisation de la fin de vie, malgré toutes les annonces et les promesses des différents gouvernements. Comment un mourant devient, dans ses derniers jours, ses dernières heures, une marchandise destinée à « faire tourner » la boutique, malgré sa volonté « écrite » de ne pas faire l'objet d'acharnement thérapeutique.
Les prises de position qui s’expriment sur la fin de vie témoignent de l’importance du moment que traverse la société française. L’étrange front des religions opposé à la proposition de loi qui sera présentée en mai prochain effraie plus qu’il ne rassure. La décision de faire appel à l’aide médicale à mourir appartient bien à celui qui la prend en tant que citoyen adulte.
« Nous appelons les journalistes et critiques politiques qui œuvrent pour une information impartiale et véridique, à apporter une couverture médiatique plus globale et plus juste sur ce qui se passe actuellement dans l’archipel. » Une cinquantaine d'universitaires, artistes et citoyen·es de Kanaky/Nouvelle-Calédonie et de France interpellent les responsables politiques et les médias. Et alertent sur les nombreuses contrevérités en circulation dans les débats en cours.
« Nous avons l’obsession de défendre la Sécurité sociale et ses principes de solidarité. » Alors qu'un projet de loi pour consacrer la Sécurité sociale dans la constitution sera débattu ce jeudi 30 mai à l’Assemblée nationale, quatre représentants des principaux syndicats - Sophie Binet pour la CGT, Marylise Léon pour la CFDT, Laurent Escure pour l'UNSA et Benoit Teste pour la FSU - appellent à « saisir cette occasion pour ouvrir un grand débat sur l’avenir de la Sécurité sociale dans le pays. »
À l'initiative de Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, et de Patrick Baudouin, président de la Ligue des droits de l'homme, 150 citoyen·nes s'alarment de l'utilisation de l’apologie de terrorisme pour bâillonner l'expression des protestations sociales, démocratiques et écologiques. Parmi les signataires, Étienne Balibar, Rony Brauman, Alain Damasio, Philippe Descola, Cécile Duflot, Didier Fassin, Antoine Garapon, Cédric Herrou, Nancy Huston, Eva Joly, Henri Leclerc et Elias Sanbar.
Le lundi 17 juin, à partir de 18h au bar Les Sarrazins situé 54 rue des Sarrazins à Lille, le Comité Local des Soulèvements de Lille organise une grande soirée de lutte autour de l’eau et contre les projets écocidaires que sont le Canal Seine Nord Europe et les Mégabassines en présence de Julien Le Guet.
Les vendredi 07 juin et samedi 08 juin 2024, aura lieu la première édition du Festival d’Histoire Populaire (FHP). Entièrement gratuit et consacré aux « Paroles populaires » de l’Antiquité à nos jours, il se déploie sur quatre lieux cristoliens : le Campus éco-gestion de l’UPEC, les Cinémas du Palais, la Médiathèque Nelson Mandela et les Archives départementales (AD94).
Féru·e·s de luttes contre toutes les dominations et de culture pop, le mensuel Mouais, la Gare XP, les éditions terres de Feu. et leur auteur Mačko Dràgàn vous invitent à une journée de rencontres autour de ce que cette pop peut proposer de plus subversif – de plus « Molotov ». L’objectif : donner à voir la multiplicité des possibles désirables que ces imaginaires peuvent nous proposer.
L'Institut du Tout-Monde reçoit l'éminente universitaire américaine Barbara T. Cooper, à la Maison des Sciences de l'Homme (54 Bd. Raspail, Paris 7e arrdt.) lundi 27 mai 2024 à 18h30.