Suite à des discussions autour la France insoumise, je reviens sur trois limites mises en avant pour critiquer l'efficacité supposée de LFI : son manque d'ancrage local, son échec à faire gagner la gauche et son affaiblissement des pratiques démocratiques à gauche
L’émission Complément d’enquête consacrée à LFI est discutable, mais elle nous informe sur les partis, la représentation politique et le charisme. Plutôt que d'accuser LFI d'être une meute et Mélenchon d'être un gourou, il faudrait se demander pourquoi ces formes de militantisme sont adaptées tant au présidentialisme de la Ve République qu’aux logiques médiatiques et aux mutations de l’engagement.
Le texte de Samuel Hayat qu’il a rédigé après le complément d’enquête a beaucoup circulé. C’est très positif, car cela permet de débattre du fond à un moment où l’acharnement médiatique contre LFI tend plutôt à obscurcir le débat. Mais j’ai des désaccords avec certaines de ses conclusions, j'y reviens dans cette note de blog.
La France Insoumise pourrait tirer des leçons de ce qui arriva au PCF. La France insoumise n’atteindra pas ses objectifs si elle reproduit à l’identique les défauts du PC. Celui-ci, au nom du combat contre l’anticommunisme, s’est enfermé dans une défense intransigeante de son identité. Il ne s’est pas refondé, il s’est épuisé. Mieux vaut méditer sur la leçon.
Deux mois après l'assassinat de Pierre Alessandri, paysan, syndicaliste et secrétaire général de Via Campagnola, dans sa ferme en Corse, l'évènement tragique n'a toujours pas provoqué de réaction publique. La Confédération paysanne, la CGT, la FSU, le Modef, le syndicat Simples et l’Union syndicale Solidaires réclament un sursaut politique.
Il y a un an, lors du discours sur l’Europe à la Sorbonne, Emmanuel Macron partageait son idéal européen pour défendre la démocratie, le climat et le modèle social européen. Mais la proposition Omnibus, qui vient modifier la loi sur le devoir de vigilance et sur le reporting extra-financier, alerte un large ensemble d'activistes et universitaires, viendrait détruire de nombreuses avancées sur les droits humains et sociaux, sur le climat, l'environnement ou la biodiversité.
Depuis plusieurs semaines, les réseaux sociaux des étudiant·es en médecine sont envahis de messages appelant à se mobiliser contre la loi Garot, présentée comme la mise en place d’une coercition contraire à la liberté fondamentale des médecins. Nous, étudiantes et étudiants en médecine, appelons à examiner sérieusement cette proposition de loi et la situation qui y a mené.
Mediapart Festival fait peau neuve et s’installe dans un nouveau lieu : le Point Fort d’Aubervilliers. Rendez-vous le samedi 7 juin 2025 pour une journée festive et populaire. Au programme, tables rondes, débats, tournage d'émissions en public, concerts, et bien plus encore !
Premières projections publiques du documentaire « Dalleuses », un docu’ féministe à dévorer ou savourer sans se priver, de Mouais, Télé Chez Moi, Mačko Dràgàn et Lauren Malka.
Le collectif d’éducation populaire féministe Les Femmes Ont de la Voix ! (FOV) crée des espaces de prise de parole par les femmes pour questionner collectivement leur place dans la société, dans un objectif d’émancipation.
Cette année, la thématique sera "Réveil Politique" et elle invite à rejoindre la lutte collective face à l’urgence des enjeux actuels et notamment la montée du fascisme.
Webinaire organisé par le CETRI avec Sarra Grira, Garba Abdoul Azizou et Frédéric Thomas, autour de la sortie de "Monde en guerre - Militarisation, brutalisation et résistances" (collection Alternatives Sud, Syllepse 2024).