Article sous forme de dialogue sur la thématique de fin de vie entre deux gériatres pour signifier les vives tensions ressenties en rapport à la législation sur la fin de vie médicalement assistée.
Le projet de loi relative à l’aide à mourir sera débattu le 12 mai 2025 à l’Assemblée Nationale. Le docteur Mathieu Bellahsen et André Bitton alertent sur ce projet qui « invisibilise la pénurie de services publics et évite de remettre en question la carence de soins psychiatriques dignes, universels et accessibles, en France. »
Entre « le refus de l'obstination déraisonnable » et « le refus de vouloir hâter la survenue de la mort », que font concrètement les « soins » dits palliatifs ?
S’il semble se dégager une majorité dans la population favorable au projet de loi sur la fin de vie (92% pour selon un sondage Ifop pour l’ADMD de mai 2024), il existe également des oppositions, notamment de collectifs pour les droits des handicapés, ainsi que de médecins. Nous avons interrogé Charles-Henry Canova, cancérologue ainsi que Elisa Rojas, avocate et militante handi.
Alors que la loi sur la fin de vie est débattue, je m'inquiète d'une société qui banalise le suicide assisté sans garantir une vraie dignité de vie. Dans un système capitaliste validiste, ce « choix » risque de devenir une fuite imposée aux plus fragiles, abandonnés par des politiques qui ignorent leurs besoins fondamentaux.
Deux mois après l'assassinat de Pierre Alessandri, paysan, syndicaliste et secrétaire général de Via Campagnola, dans sa ferme en Corse, l'évènement tragique n'a toujours pas provoqué de réaction publique. La Confédération paysanne, la CGT, la FSU, le Modef, le syndicat Simples et l’Union syndicale Solidaires réclament un sursaut politique.
Il y a un an, lors du discours sur l’Europe à la Sorbonne, Emmanuel Macron partageait son idéal européen pour défendre la démocratie, le climat et le modèle social européen. Mais la proposition Omnibus, qui vient modifier la loi sur le devoir de vigilance et sur le reporting extra-financier, alerte un large ensemble d'activistes et universitaires, viendrait détruire de nombreuses avancées sur les droits humains et sociaux, sur le climat, l'environnement ou la biodiversité.
Depuis plusieurs semaines, les réseaux sociaux des étudiant·es en médecine sont envahis de messages appelant à se mobiliser contre la loi Garot, présentée comme la mise en place d’une coercition contraire à la liberté fondamentale des médecins. Nous, étudiantes et étudiants en médecine, appelons à examiner sérieusement cette proposition de loi et la situation qui y a mené.
Mediapart Festival fait peau neuve et s’installe dans un nouveau lieu : le Point Fort d’Aubervilliers. Rendez-vous le samedi 7 juin 2025 pour une journée festive et populaire. Au programme, tables rondes, débats, tournage d'émissions en public, concerts, et bien plus encore !
Premières projections publiques du documentaire « Dalleuses », un docu’ féministe à dévorer ou savourer sans se priver, de Mouais, Télé Chez Moi, Mačko Dràgàn et Lauren Malka.
Le collectif d’éducation populaire féministe Les Femmes Ont de la Voix ! (FOV) crée des espaces de prise de parole par les femmes pour questionner collectivement leur place dans la société, dans un objectif d’émancipation.
Cette année, la thématique sera "Réveil Politique" et elle invite à rejoindre la lutte collective face à l’urgence des enjeux actuels et notamment la montée du fascisme.
Webinaire organisé par le CETRI avec Sarra Grira, Garba Abdoul Azizou et Frédéric Thomas, autour de la sortie de "Monde en guerre - Militarisation, brutalisation et résistances" (collection Alternatives Sud, Syllepse 2024).