Dans cette tribune nous proposons quelques corrections, éclairages, précisions et commentaires au texte « Les partisans de la décroissance abandonnent de fait l’objectif du plein-emploi », récemment publiée dans le Monde par M. Ramaux, économiste de profession. Par François Briens, Vincent Liegey et Thimothée Parrique.
La décroissance économique - au sens de la baisse progressive du PIB - divise et peut détourner de l'essentiel : s’extraire de la domination du marché mondial et des entreprises transnationales et redonner à la politique et à la démocratie les pouvoirs qui leur reviennent. Ce qui implique d'investir l'échelle européenne.
La décroissance incarne un projet de vie pleine de sens, en appréciant les plaisirs simples, en mettant en commun et en partageant plus à travers de nouvelles relations aux autres, tout en travaillant moins dans des sociétés plus équitables. Le but de la décroissance est de délibérément ralentir les choses pour minimiser les dommages aux humains et aux écosystèmes terrestres.
(Partie 1/4)
Dans cette première partie, il est question de l'intérêt théorique que pourrait apporter l'idée de low-tech dans le champ de l'aménagement du territoire. L'urgence écologique implique d'agrader l'environnement plutôt que de le dégrader, et cela passera par une meilleure allocation des ressources spatiales. Un objectif que peut poursuivre l'aménagement du territoire ?
D'une image de palmier je glisse doucement vers la croissanterie avant de comparer les époques. Ou comment celles et ceux qui ont vécu l'après-guerre ou mai 68 ont vu leurs rêves d'un monde meilleur se transformer en dystopie, politique, économique, sociale, écologique. La génération suivante s'est mieux préparée à la décroissance...