Depuis plus de 20 ans, le champ de la folie et de la souffrance psychique a connu une destruction renforcée des institutions par les politiques de « santé mentale » et du handicap, destruction s'’appuyant sur un utilitarisme économique et subjectif avec son cortège de découragement et de résignation.
Nous avons décidé de réagir fortement contre un décret qui a été pris par le Gouvernement le 23 mai 2018 qui prévoit, pour une durée de 3 ans, un fichage informatique systématique auprès des agences régionales de santé mais aussi de diverses autorités - policières, judiciaires et municipales - des personnes en soins psychiatriques sans consentement toutes mesures confondues.
"En psychiatrie, il y a le pire et le meilleur", a reconnu ce vendredi la ministre de la Santé. Le pire commence à sauter aux yeux : recours abusifs à l'isolement et la contention, conditions de travail déplorables, maltraitance… Et le meilleur ? Il prend peut-être racine en 1953, le long de la Loire, lors d'une incroyable fugue de fous sous les auspices du psychiatre Jean Oury. Récit.
Dans la controverse de ces jours derniers, qui a opposé certaines déclarations du pape et la réplique d’associations LGBT, manque une position tierce que nous voudrions rétablir : celle qui, appuyée sur la psychanalyse actuelle, présente l’homosexualité comme construction psychique répondant à certaines stratégies inconscientes ; ni maladie mentale, ni comportement « allant de soi ».
Un ensemble d'articles sur le thème du suicide chez les personnes autistes : c'est la deuxième cause de mort prématurée chez les personnes autistes dites «légères».
