A l’appel de Mediapart, témoignage sur un an de la libération de la parole et (un peu) de l’écoute sur le sujet des violences sexuelles faites aux femmes. Ou comment cette année passée fût une cacophonie historique dans une longue histoire de chuchotements et de silences.
Ce samedi 5 octobre, se tenait un important rassemblement à Paris, et d'autres en France, contre les violences conjugales à l'appel de personnalités et en présence de nombreuses associations pour que nous sauvions « celles qui sont encore vivantes ».
Mon entretien avec Amélie Quentel en ligne sur site Les Inrocks, où il est question de #MeToo, donc de la lutte contre le harcèlement, les violences, mais aussi des bêtises énoncées à son sujet, des confusions délibérément entretenues entre la séduction et le harcèlement,de la stupide opposition entre le "social" et le "sociétal", mais encore du secrétariat d'Etat à l'égalité femmes/hommes...
Le consensus a une cible. Celle-ci n'est pas toujours clairement désignée car elle n'honore pas ses contempteurs mais il suffit d'écouter deviser ici et là, dans les médias généralistes, les spécialistes autoproclamés du harcèlement pour entendre que la psychanalyse, Freud et Lacan sont la cible du discours ambiant. La question du désir mérite autre chose qu'une obsession de clarté.