Sa disparition date du 22 juin. Des soupçons sur une noyade due à l'intervention brutale de la police à 4 h du matin étaient évoquées. Son corps a été repêché 33 jours après. Dès le lendemain le premier-ministre affirmait qu'il «ne peut être établi de lien entre l’intervention des forces de police et la disparition». L'enquête judiciaire vient d'infirmer la réponse-blanche du premier-ministre.
Avec la répression du mouvement des gilets jaunes, l'IGPN a pratiqué sur une large échelle l'art de ne pas voir les violences policières. Art qu'il avait déjà exercé à Calais, à la demande du ministère de l'intérieur.
Publication interne au ministère de l'Intérieur, «Police Magazine» spécial maintien de l'ordre vient de sortir. Derrière l’exercice de com' --- où les réseaux sociaux sont accusés de tous les maux et les violences policières niées --- quelques aveux. Et une évidence : la sous formation des policiers.
Supprimer. C’est le mot utilisé par le syndicat des commissaires de la Police Nationale (SCPN), s’agissant des avocats militants. La polémique est née.