« Moi j’ai travaillé, j’ai travaillé dur, j’ai fait le même travail que mon patron alors que je suis apprenti. Il m’envoyait seul faire les boulots que normalement un apprenti il fait pas. J’ai fait les mêmes choses, les heures supplémentaires… mais je n’ai pas été payé. »
Février 2014 – juin 2017 : le chemin sinueux dont on ne sait pas encore qu’il mènera au bidonville de Calais, l’établissement et les destructions de celui-ci, qui aura jusqu’à plus de dix mille habitant-e-s, le retour à la politique de la terre brûlée. La suite de l’histoire, jusqu’à aujourd’hui, reste à écrire.
Distinguée en 2019 par le prix des Droits de l’homme de la CNCDH, l’association du Briançonnais « Tous migrants » fait la démonstration de la viabilité d’une politique d’accueil. « Trouver refuge », livre de sa cofondatrice Stéphanie Besson, raconte son quotidien. En voici la préface.
À la recherche d'une vie meilleure, les migrants que filme Paya, Maleki Meighani ne trouveront que la violence, l'enfermement et le mépris. Un film dur, cru qui nous sort profondément de notre zone de confort. Et nous montre que dans nos sociétés où les capitaux circulent plus librement que les hommes, migrer c'est d'abord souffrir.