« Un lieu, une œuvre » : cette année, nous vous proposons de déconfiner les chroniques littéraires de l’été (désormais ouvertes aux films, séries et à tout type d’œuvre) en les reliant à un lieu qui vous est cher. Une double carte postale personnelle pour partager les géographies intimes de chacun : une pièce de théâtre vue lors d’un voyage, l’Italie de Stendhal qui vous rappelle votre Bretagne natale, un château aperçu dans un film qui vous évoque votre cachette d’enfance... Cet été, le Club se transforme en atelier d’écriture.
L'anse de Vauville, c'est un peu le bout du monde, ou tout du moins l'extrémité nord-ouest de la pointe de la Hague dans le Cotentin, ce qui revient au même. C'est un lieu paradisiaque auquel ne pouvait être associée qu'une œuvre parfaite elle aussi : the English Riviera par Metronomy, qui propose une electrop-pop sophistiquée et rafraichissante qui sent bon les embruns et le sable chaud.
Des pierres. Quoi de plus inerte ? A l’ombre de ces pierres sans âge érigées en fermes, mes grands-parents et leurs semblables devisaient. Écossaient, reprisaient. Médisaient, aussi. C’est sur un vieux banc que les ragots commençaient leur longue vie...
Pablo, je l'ai attendu de longues années. Je l'ai cherché partout où je pouvais tenter de le trouver. Mais c'est dans la ville des Lumières, la capitale des Gaules que nous avons enfin été réunis.
Chaque été comme de nombreux maghrébins vivant en banlieue, nous nous rendons dans notre terre natale. Notre arrivée finale se trouve dans la ville de Tlemcen, fief incontournable de ma mère. Je n’appréciais pas tellement cette ville. J’avais des cousins à Oran chez qui j’aimais me rendre et lorsque j’y mettais un pas, c’est Albert Camus tout entier qui s’emparait de mon être.