A Maurice, la plainte d’un citoyen, M. Bruneau Laurette, suite à la marée noire provoquée par le MV Wakashio, a conduit deux ministres devant la justice. Aux abords du tribunal, leurs soutiens bruyants, venus en force, se sont heurtés à un obstacle inattendu. Une voix les a stoppés net.
Ainsi le premier acte politique de Roselyne Bachelot, toute nouvelle ministre de la Culture, serait d'enterrer France Ô. Une décision incompréhensible pleine de mépris pour les Outre-mer et les ultramarins alors que la crise du Covid19 entraîne au contraire la nécessité de plus de solidarité. France Ô doit être plus que jamais maintenue et modernisée dans une démarche participative
En vue du second référendum sur l’indépendance, le 4 octobre, Mediapart publie aux éditions La Découverte «Une décolonisation au présent». Coordonné par Joseph Confavreux, ce livre revisite, entre passé et avenir, tous les enjeux de l’autodétermination des habitants du « Caillou » dont le peuple autochtone, les Kanak, a failli disparaître sous l’effet de sa prise de possession par la France en 1853.
Alors que se tiendra le 27 août 2020, le procès de militants anti-chlordécone en Martinique, des acteurs et collectifs de la société civile, appellent à une mobilisation le 23 août pour une « Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ». Ils exhortent à « en finir avec l’arrogance et le déni de responsabilité » de l'État français.
Dans son 2e numéro, le trimestriel «Boukan, le courrier ultramarin» s'intéresse aux parcours et aux combats de femmes, à la Réunion, en Guyane, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie, et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Le premier média papier dédié aux territoires ultramarins donne notamment la parole à la chercheuse Françoise Vergès, qui a publié récemment «Le féminisme décoloniale».