Où en sommes-nous depuis le cri d’Aimé Césaire : « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche » ? (Cahier d’un retour au pays natal)
Les mots s’entrechoquent, se répètent à l’envi. Ils esquissent par touche le récit d’une vie de supplice et libèrent une parole longtemps enfermée derrière les murs froids de quelques établissements de santé. En adaptant l’œuvre noire, rugueuse d’Herbert Achternbusch, Yves Beaunesne signe un monologue âpre, bouleversant que souligne intensément l’interprétation virtuose de Clotilde Mollet. Bravo !
Foucault disait dans la seconde préface à l'Histoire de la folie qu'un texte publié n'appartient plus à son auteur mais aux différents interprètes qui lui assigneront un sens, reprenant une idée de Nietzsche selon qui, un texte, un fait, un événement a le sens que lui donnent les forces qui s'en emparent. La compréhension du dernier texte de JLM par certains en fournit une éclairante illustration.
Dans un monde où les manipulations génétiques produisent des humains de quatrième génération qui se changent en mousse à la moindre égratignure, Ky Duyen, championne de Viet Vo Dao, débarque en Avrupa à la recherche d’un père qu’elle ne connaît pas.
Dernier épisode : les barbotard.e.s ont ils plusieurs vies ?