Les libéraux et l’ensemble de la bourgeoisie en rêvaient, Macron et ses sbires vont le faire : s’attaquer à l’anomalie néolibérale que constituent la SNCF et ses cheminots, les priver de leur régime et de leur statut pour en faire une main d’œuvre moins coûteuse que vont pouvoir se répartir les entreprises privées qui se jetteront sur le juteux marché du rail lorsqu’il sera ouvert à la concurrence
Jérôme Bourdellon, Étienne Brunet, Pablo Cueco, Atom Egoyan, Jean-Rémy Guédon, Michel Houellebecq, Sylvain Kassap, Jean Morières, Jacques Thollot, Jean-Claude Vannier, Bernard Vitet avaient eu la gentillesse de raconter comment ils choisissent le titre de leurs œuvres. Un titre doit-il résumer, attirer, rappeler, étiqueter, suggérer, surprendre ou rassurer ?
Mèches rouges désordonnées, corps gracile, Lady Bird, jeune fille en fleur romantique, irradie l’écran de sa nonchalance, de son mal de vivre et de ses rêves d’ailleurs. Se glissant pour la première fois derrière la caméra, la comédienne Greta Gerwig retourne sur les traces de son adolescence fantasque et signe un long-métrage irrésistible sur la famille et le passage à l’âge adulte. Brillant !
L’homme de théâtre italien, célèbre dans son pays et méconnu en France, publie un essai très éclairant, dicté par sa pratique, « Se faire lieu, brèche dans le théâtre en 101 mouvements ». De notre ministre de la Culture aux jeunes compagnies, chacun gagnera à s’engouffrer dans cette brèche.
La création de Lars Norén à la Comédie-Française, le dernier film de Hong Sang Soo, le roman hilarant d’Alexandre Brandy, la toponymie de l’île Maurice magnifiée par Nicolas Cavaillès, les publications de et autour de Germaine de Staël : le contenu sera augmenté, au cours de la quinzaine, d’articles sur Hélène Cixous, Mathieu Brosseau, Jean-Pierre Siméon et un entretien avec Robert Olen Butler.