La journée du 10 septembre a été un vrai succès : la jeunesse s’est réveillée et prépare les révoltes de demain. Ce mouvement, puissamment féministe, écologiste et antifasciste, déborde les organisations constituées et promet de s’articuler avec un large mouvement social qui doit conduire à un changement de politique et de régime.
Vous l'avez trouvé comment vous votre lundi soir, devant votre mairie ou devant votre poste ? On a fêté l'échec du vote de confiance, mais ça avait une allure de mise en scène, on est d'accord ?
Les éditorialistes de droite prédisaient une mort-née pour le mouvement du 10 septembre à cause de sa “récupération” par la gauche. Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes. L'ampleur de la mobilisation du 10 septembre laisse entrevoir des perspectives vers une grève générale. À condition de résoudre ses tensions.
Bayrou a été emporté par la colère de tou·tes celles et ceux qui en ont ras le bol de voir leur vie, leur travail, leur santé toujours plus malmenées. C’est un premier succès de l’appel à bloquer le 10 septembre, qui encourage mais ne doit pas démobiliser.
Le 10 septembre a prouvé notre force : malgré la répression, les LGBTI étaient dans la rue. Macron a choisi Lecornu, figure d’une droite homophobe et antisociale. Le 18, on fait grève ; le 19, on bloque tout. Organisons-nous pour faire tomber leur monde !
Plus de trente sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, demandent aux autorités de revenir sur une formule qui grave dans le marbre la possibilité pour les policiers d’entraver le travail de la presse en situation de violences urbaines.
Depuis plus d’un mois, toutes les évacuations de Palestiniens de Gaza, sans exception, sont suspendues par les autorités françaises. Plus de 400 journalistes français et francophones réaffirment leur solidarité avec leurs confrères et consoeurs palestinien.nes qui, jour après jour, documentent la destruction de la société palestinienne de Gaza.
Dans une prise de position rare, plus de 700 musiciens et musiciennes français·es et internationaux condamnent « le soutien des puissances occidentales à la politique génocidaire de l’État d’Israël, qui bafoue le droit international et ses instances en toute impunité ». Ils appellent le milieu de la musique que l’on nomme « classique » à clarifier ses positions au sujet du génocide en cours à Gaza.
Anticor a pris la route depuis le mois de juin dans un grand Tour de France citoyen, avec débats, projections, jeux, rencontres, pour informer, sensibiliser, populariser son engagement dans la lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique... les cyclistes sont arrivés dimanche à Paris, mais le Tour de France d’Anticor ne s’arrête pas !
Jamais autant d’informations n’ont été produites, échangées et consignées qu’aujourd’hui. Mais cet avènement de la « société d’information » se solde aussi par l’apparition de phénomènes massifs de désinformation. Il revient aux sciences sociales de nous aider à y voir plus clair dans cette profusion d’informations qui sont gages tout autant d’émancipation collective que de notre possible asservissement.
Au Portugal, sous la dictature de l’Estado Novo (1933-1974), un fort mouvement migratoire économique et politique a eu lieu vers l'Europe. Et la musique et des chansons sont nées en exil, symboles de résistance et de mobilisation. Une exposition rappelant à la fois cette mémoire militante et la nécessité de la faire vivre aujourd’hui, s’ouvre à Paris.
Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle, accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe les plus importants de France. Cette année, le festival donnera un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise.