La politique qui installe des policiers sur les ponts, des policiers ou des gendarmes dans les bus, dans les trains, à Bayonne, c’est à dire vingt-cinq kilomètres après la frontière, n’est absolument pas responsable de la mort violente des garçons. Pourquoi chercher, alors, à savoir qui ils sont ? Retour sur une histoire de silence.
Jeudi 21 octobre, un homme exilé est mort à la frontière franco-britannique. Il s’agit de la 305ème victime de la frontière depuis 1999.
Il est mort de la politique « zéro point de fixation » qui humilie quotidiennement les personnes exilées et les poussent à prendre des risques immenses.
Lettre de Utopia 56 Calais envoyé à la sous-préfecture de Calais.
La zone frontalière entre la Biélorussie et la Pologne est devenue le théâtre d’une crise humanitaire. Face aux violations de droit multiples de la part des autorités polonaises et bélarusses, et au silence indifférent des institutions européennes, des réseaux de militants et de locaux apportent une aide de base à ces personnes en détresse.
Ce 5 juin, à Nice, des milliers de féministes marquent le lancement d’une campagne pour une Europe sans murailles. D’où vient cette initiative ? Pourquoi la lutte contre les politiques de criminalisation de la migration est-elle aussi une lutte féministe ? Pour quelles raisons cet appel revêt-il une telle urgence ?
On le sait, on ne cesse d'en parler sans que cela ne change rien à ce qui n'est plus une hypothèse mais un fait: en Europe une guerre est menée contre les migrant.e.s. Ce dont, cependant, on ne parle jamais assez c'est de l'ensemble des formes de résistance créées par les exilé.e.s dans les marges des camps et les dessous des terres d'expulsions.