Hier, une amie m'a faire lire sa pièce de théâtre « Dys sur dix ». En voici un extrait qui rend hommage avec humour et tendresse aux AESH tout en abordant la question du manque de moyens avec pugnacité ! Du 100% vécu, à lire, à rire et à partager sans modération...
[Rediffusion] Les témoignages de ces AESH montrent le quotidien de leur travail, les compétences mises en oeuvre, la force intérieure qui les anime. Leurs espoirs se lisent en contrepoints quand elles ne cachent pas leur colère et leur déception terrible. L'heure n'est peut-être pas si loin d'une reconnaissance réelle de ce travail irremplaçable. Nous y reviendrons dans les jours qui viennent.
Dans l'Éducation nationale, plus de 110 000 de nos collègues AESH (Accompagnants d'Elèves en Situation de Handicap) sont des travailleurs précaires. 92% sont des femmes. Ils, elles sont rémunéré.e.s en dessous du seuil de pauvreté. Le mardi 19 octobre 2021 prochain est organisée une journée nationale de lutte AESH !
Je suis, j’étais AVS, Auxiliaire de Vie Scolaire (ou Aesh). Le premier jour de la rentrée, j'ose refuser les ordres de l’inspection académique. Non, je n’accompagnerais pas 2 élèves en très grande difficulté scolaire -qui n’écrivent pas ni l’un ni l’autre- en même temps.
Le gouvernement avait annoncé en 2019 une rentrée « pleinement » inclusive via une circulaire censée concrétiser un accompagnement renforcé et des moyens spécifiques alloués aux élèves en situation de handicap… Une ambition politique encore vite déçue et rattrapée par la réalité d’appauvrissement en moyens humains des écoles.