Éric Zemmour est partout, tout le temps, dans presque tous les médias. Il est celui à propos duquel il faut se positionner, celui qui fixe le débat politique avec ses outrances. Plutôt que discuter de ses multiples sorties, il parait plus intéressant et pertinent de se demander pourquoi les médias lui courent derrière à ce point et mettent en lumière des idées fascistes.
[Rediffusion] La bollorisation n’est pas une fatalité. Mais nous allons avoir besoin de vous. L’image d’Éric Zemmour pointant en riant une assemblée de journalistes avec une arme lourde dans l’indifférence générale, tandis que Bolloré crée un empire dédié à la propagande fascisante, est symptomatique. Et doit nous pousser à soutenir plus que jamais une galaxie des médias indépendants devenue le seul contre-pouvoir médiatique envisageable face à l’offensive autoritaire.
Que s’est-il passé pour qu'une tête de gondole médiatique aux prises de position fascisantes se transforme en un potentiel candidat à l’élection présidentielle adulé par nombre de médias dominants ?
La dynamique actuelle, associant des sondages en progression, la controverse télévisée avec Mélenchon, le récent soutien de Jean-Marie Le Pen ainsi que le débat public avec Onfray contient les germes d’une légitimation de la candidature présidentielle de Zemmour rendant l’improbable possible : sa victoire le 24 avril 2022.