Espace convoité, la mer côtière est aujourd’hui l’objet de nombreux projets d’aménagement interrogeant le cadre juridique applicable. Peut-on admettre l’implantation d’équipements lourds (ports, éoliennes…) dans des zones protégées ? Si le discours économique tend à minimiser les impacts sur le milieu, le droit de l’environnement fixe des limites dont il faut impérativement prendre la mesure.
A Brétignolles-sur-Mer, un projet de port de plaisance divise la population. Dès son annonce, en 2003, les opposant•es dénoncent le caractère écocidaire du projet. En septembre 2019, après la D.U.P*, signée par le préfet de Vendée, les travaux commencent. Progressivement, des habitant•es et militant•es transforment le site en ZAD, expulsée en avril 2020. Retour sur des années d’opposition.
(Partie 1/4)
Dans cette première partie, il est question de l'intérêt théorique que pourrait apporter l'idée de low-tech dans le champ de l'aménagement du territoire. L'urgence écologique implique d'agrader l'environnement plutôt que de le dégrader, et cela passera par une meilleure allocation des ressources spatiales. Un objectif que peut poursuivre l'aménagement du territoire ?
Le long des chemins de halage, de magnifiques paysages. Dans la vallée, les champs, les terrains humides créent un écosystème d'eau, de végétation, de terres riches et de cultures vivantes. Sur les collines, là-haut, c’est une tout autre histoire. Le plateau est un archétype d’agriculture industrielle où la terre n’est plus nourricière que parce que l’on y déverse des quantités d’engrais.
À l’approche du second tour des élections municipales, le 28 juin, et depuis que la campagne électorale a commencé, voici plusieurs mois à présent, la ville semble bien être redevenu ce qu’elle n’a jamais véritablement cessé d’être : un espace politique. Mais peut-être importe-t-il de se demander ce que cela signifie aujourd’hui.