Des manifestations, j'en ai fait beaucoup pour une fille de 24 ans. La première fois, c'était en 2007, puis ensuite tous les ans jusqu'à la dernière, le 29 novembre 2015. Comment en vient-on à braver les interdictions ? Comment en vient-on à devenir des désobéissants ? Sommes-nous aussi irréfléchis que de nombreux médias aiment le proclamer ?
La COP21 a été officiellement lancée hier avec le défilé et le discours de près de 150 chefs d’Etats et de gouvernements qui ont présenté chacun les ambitions de leurs nations pour les deux prochaines semaines. Mais ce qui a marqué le plus ce premier jour, c’est la déclaration signée par 43 pays vulnérables en fin de journée.
Ma première contribution sera de nouveau un article d'Uri Avnery, personnage de la gauche israélienne qui réfléchit aujourd'hui sur les derniers évènements survenus en Europe. Sa réflexion sur ces évènements l’amène à réfléchir aussi bien sur Israël que sur l’Europe.
Le 14 novembre dernier, au lendemain des crimes de masse commis par l’organisation fasciste Daesh à Paris, et alors que l’« état d’urgence » avait été proclamé par le président de la République, une manifestation d’extrême droite était pourtant autorisée à Pontivy, petite ville du centre de la Bretagne.
Les attentats du 13 novembre ont vu très rapidement notre gouvernement répondre par des frappes sur la Syrie, l'Etat d'urgence, les perquisitions sans mandat, l'interpellation à la guerre, l'instauration d'un climat de peur, les assignations à résidence de nombreux alternatifs et les interdictions de marches et de rassemblement. Autant d'éléments qui font craindre pour nos libertés démocratiques.