Le pays n'en finit plus de sombrer dans une vraie crise de régime. Les institutions de la V° République ne peuvent plus la contenir. Ce devrait être l'occasion de leur démocratisation. Or la gauche, qui pourrait facilement s'accorder sur ce sujet, s'est enfermée dans une impasse.
Cinq premiers ministres sous le second mandat d’Emmanuel Macron dont trois en treize mois. Le dernier s’est particulièrement distingué : premier ministre le plus lent à constituer son gouvernement, premier ministre le plus rapide à démissionner et gouvernement le plus bref de l’histoire. Le principal responsable de ce chaos est Emmanuel Macron mais la responsabilité est partagée.
Le « système représentatif » n’a jamais été démocratique.
La démocratie, la vraie, ne peut être que directe — et encore, elle reste incomplète tant qu’elle ne libère pas du pouvoir économique.
La France implose sous nos yeux. Cinq Premiers ministres en deux ans, un président rejeté par huit Français sur dix, et une Constitution à bout de souffle. Le gouvernement de Sébastien Lecornu, mort-né après seulement quatorze heures, n’a pas été un accident — c’est le symptôme d’une République au bord de la rupture.
La justice a tranché : les protocoles d’évaluation et d’autorisation des pesticides en France sont invalides, obsolètes et dangereux. Monsieur le Premier ministre, la France ne peut plus ignorer l’urgence de réformer les autorisations de mise sur le marché des pesticides. Par les représentant·es de Pollinis, Notre Affaire à Tous et Biodiversité sous nos pieds.
Plus de trente sociétés de journalistes, dont celle de Mediapart, demandent aux autorités de revenir sur une formule qui grave dans le marbre la possibilité pour les policiers d’entraver le travail de la presse en situation de violences urbaines.
« Alors que l'offensive antitrans entamée au Sénat se poursuit, la résistance s'organise. » Le 18 octobre aura lieu l’ExisTransInter à Paris, la marche des personnes trans et intersexes et de celles et ceux qui les soutiennent. Contre les forces réactionnaires, le collectif unitaire ExisTransInter et un ensemble d'associations appelle à marcher.
Le Fonds pour une presse libre organise mardi 30 septembre, à l’Espace Reuilly (75012), une réunion publique « Le Procès Bolloré, les médias de la haine devant le tribunal ». Réservez cette date, inscrivez-vous, l’entrée est gratuite. Et vous comprendrez mieux comment ces médias pavent la voie à l’extrême droite et installent dans l’hystérie et la manipulation un climat de guerre civile.
Jamais autant d’informations n’ont été produites, échangées et consignées qu’aujourd’hui. Mais cet avènement de la « société d’information » se solde aussi par l’apparition de phénomènes massifs de désinformation. Il revient aux sciences sociales de nous aider à y voir plus clair dans cette profusion d’informations qui sont gages tout autant d’émancipation collective que de notre possible asservissement.
Au Portugal, sous la dictature de l’Estado Novo (1933-1974), un fort mouvement migratoire économique et politique a eu lieu vers l'Europe. Et la musique et des chansons sont nées en exil, symboles de résistance et de mobilisation. Une exposition rappelant à la fois cette mémoire militante et la nécessité de la faire vivre aujourd’hui, s’ouvre à Paris.
Du 2 au 12 octobre 2025, la ville de Fameck, en Moselle, accueillera la 36ᵉ édition du Festival du Film Arabe, l’un des rendez-vous cinématographiques dédié aux cinémas du monde arabe les plus importants de France. Cette année, le festival donnera un coup de projecteur sur la création cinématographique libanaise.