Le dernier rapport d’information sur l’organisation de la santé mentale dresse le constat d’une psychiatrie au bord de l’implosion. En effet, la psychiatrie est en souffrance! En revanche, nous réagissons vivement aux propositions faites pour la soigner. La psychiatrie publique de secteur garde toute sa pertinence et peut encore être efficiente, à condition de lui en donner les moyens.
Même s’ils interviennent de plus en plus en dehors, les travailleurs sociaux travaillent encore souvent entre les murs. Asile, hospice, bagne sont devenus foyer, pouponnière, maison d'enfants, hôpital psychiatrique, centre de rétention… Réflexion d’une professionnelle sur ces espaces collectifs qui délimitent son travail quotidien.
Hier, la commémoration de l’appel du 18 juin. Aujourd’hui, le 19 juin qui appelle à d’autres « chemins vers la liberté » : où comment solliciter les contre-pouvoirs en terrain psychiatrique hostile avec le CGLPL, les QPC (et autres abréviations...)
Que deviennent les personnes souffrant de maladies psychiques pendant la crise sanitaire ? Ce psychiatre souligne que les adolescents dont il s’occupe ont plutôt tiré profit du confinement. Il porte aussi un regard positif sur les téléconsultations, et sur une activité moins chargée autorisant plus d’échanges entre collègues et partenaires du soin (propos recueillis par S. Ringanadépoullé).