Une musique de fanfare militaire monte en puissance : il faut nous préparer à la guerre et à « sacrifier nos enfants ». Macron estime la France menacée, oubliant de dire qu’en étant second exportateur d’armes au monde, qu’en vendant ces armes sophistiquées à des dictateurs, qu’en continuant de financer Poutine, lui et ses semblables font le lit des guerres présentes et futures, ici et ailleurs.
Est-ce que la menace est celle d’une invasion russe sur le sol français dans un avenir proche, ce qui justifierait la mobilisation dès maintenant de l’ensemble de la population française et le retour d’un service militaire ? Non, la menace pour la France est avant tout et d’abord une menace politique.
Voilà que dans le crépuscule de l'histoire moderne Macron et ses généraux appellent à défendre la patrie en s'engageant dans l'horreur. Pourquoi faudrait-il mourir pour ces brutes qui ne cessent de nous insulter et de nous paternaliser ?
Le nouveau service militaire, d’une durée de dix mois, a été annoncé jeudi 27 novembre par Emmanuel Macron. Dès l'été 2026, 3 000 jeunes volontaires de 18 à 19 ans seront recrutés, avec un objectif de 50 000 d'ici 2035. Depuis Besançon, où le brouillard enveloppe ce soir de novembre, voici ma première chronique sur cette actualité qui engagera probablement plusieurs générations.
Nous, personnes engagées dans les domaines historiques et du patrimoine et plus largement soucieuses de la véracité historique, tenons à nouveau à réagir au spectacle intitulé « Les Murmures de la Cité », dont la version 2026 est en préparation. Nous manifestons nos préoccupations sur la façon dont l’Histoire est abordée dans ce projet, nous obligeant à prendre position publiquement. L’Histoire de la France, telle que présentée, nous apparaît lacunaire et biaisée.
Concernant l'Accord commercial UE-Mercosur, Emmanuel Macron vient de confirmer en marge du Conseil européen que la France était subitement passée d'un « Non en l'état » à un « Oui probablement », en insistant sur de prétendues garanties nouvelles alors que le contenu même de l'accord n'a pas été modifié. Plus de 40 organisations de la société civile l’interpellent : « pourquoi accepter aujourd’hui ce qui était présenté comme inacceptable l’hiver dernier ? »
Face à une industrie aux conséquences insoutenables sur l’environnement, la santé et le lien social, des collectifs et associations spécialisés dans l’analyse des impacts du numérique ont uni leurs forces pour élaborer des propositions concrètes : « Municipales 2026 : ne laissez pas l’intelligence artificielle écrire votre programme. »
Le 18 décembre 2025, à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s, partout sur le territoire, nous appelons à organiser, dans tous nos quartiers, nos lieux de travail et d’étude « une journée sans nous : si on s’arrête, tout s’arrête ! » pour l’égalité des droits de toutes et tous, à l’école, au logement, à la santé, à la culture, au travail.
Depuis 1989 que les Nations Unies consacrent une journée aux droits de l’enfant. Et on constate que ces droits sont souvent ignorés voire bafoués… y compris dans nos sociétés ‘‘riches et démocratiques’’. L’association Enfance Majuscule et l’Institut Contemporain de l’Enfance organisent une journée de réflexion, d’alerte et mobilisation citoyenne pour ‘‘grandir avec des droits’’.
Le vendredi 31 octobre à 20h, Mediapart participe à une séance spéciale du film « On Falling » de Laura Carreira aux 3 Luxembourg. Le film propose une plongée dans un entrepôt Amazon en Ecosse et met en avant la nouvelle condition ouvrière telle qu’elle s’invente dans ces immenses entrepôts.
Une conférence accompagnée d'une sélection de films pour explorer comment les émotions et les relations intimes, qu'elles soient amoureuses ou amicales, peuvent devenir des formes de résistance.