Après une année et demie d’attente, la COP26 s’apprête à démarrer. Elle aura lieu du 31 octobre au 14 novembre, à Glasgow, en Ecosse. Entre hautes attentes et frustrations, entre urgence et diplomatie, entre ambition et solidarité, quelles sont les perspectives pour cette 26ème conférence internationale sur le climat ? Par Rebecca Thissen.
Je n'arrive pas à dire ce qui ne va pas, ce qui me chagrine, alors qu'on commence à entendre les experts un peu partout, les courbes du climat et de la biodiversité, les schémas froids et les documentaires choc, à l'approche de la COP. J'ai donc essayé de penser à l'écrit à l'écologie, et au décalage affolant entre ce qu'elle pourrait être et ce que l'on arrive à en faire.
Les « marchés carbone » de l’Accord de Paris (2015) sont discutés à Glasgow cette semaine. Leur enjeu est considérable. Les ONG veulent qu'on les abandonne. Elles comptent sur le mouvement Jeunes pour le climat, plus que jamais offensif. (Par Gilles Fumey)
Chaque année, les catastrophes climatiques se multiplient partout dans le monde, et les plus pauvres en subissent toujours plus dramatiquement les conséquences, surtout dans les pays du Sud. Une large coalition d'organisations appelle à la mobilisation en marge de la COP26 : « Nous vous invitons à organiser des initiatives, manifestations, actions ou débats publics partout en France autour du 6 novembre. Pour la justice climatique, pour les droits des peuples, pour un autre futur. »
[Rediffusion] Été 2021 : certains milliardaires américains ont dépensé pour quelques minutes de voyage dans l’espace l’équivalent du revenu annuel de dizaines de milliers d’autres habitants de la planète... Non seulement les très riches posent un insoutenable problème d’inégalité, mais ils constituent un désastre environnemental.