Aidé par une libéralisation toujours plus grande du ciel européen (voir : Les “neuf libertés” du transport aérien), le trafic aérien a connu une croissance exponentielle. Si la plupart des vols ont été à l’arrêt en raison de la crise sanitaire, la question de savoir comment ce trafic reprend et sur quelles bases réglementaires, doit être débattue si l’on veut faire face au défi climatique.
le 3 octobre 2020 à 9h30, 106 personnes envahissaient le tarmac de l'aéroport Charles de Gaulle, afin de contester l'extension T4 de l'aéroport de Roissy qui, revenant à ajouter à l'activité déjà existante celle d'un nouvel Orly, constituait une grave menace contre l'équilibre du climat et la santé des riverains.
2% ? 6% ? Quelle est la contribution du transport aérien dans le réchauffement climatique ? Entre les « pro-aviation » et les « écolos », la bataille autour des chiffres est rude. Nous montrons que certains chiffres utilisés récemment par des journalistes, influenceurs et scientifiques sont minimisés, et présentons quelques chiffres-clé, accompagnés du contexte permettant d’en comprendre le sens.
Lorsque le voyageur se déplace en train de nuit plutôt qu’en avion, il génère davantage d’emploi. La relance des trains de nuit peut ainsi créer 130 000 emplois nets pendant une décennie pour la circulation des trains, la construction du matériel et l’amélioration des infrastructures. Bénéfice additionnel : les nouvelles dessertes renforceront l’attractivité des territoires et l’accès à l’emploi.