La sociologue Nathalie Heinich constitue une des figures actuelles de la pensée ultraconservatrice issue de la gauche. Sa prétention à parler au nom de «la vraie science» contre un «militantisme» non scientifique qui gangrènerait l'Université aujourd'hui intervient justement à un moment où la rigueur scientifique de son travail bat de l'aile...
L’ouvrage « Racisme, antisémitisme et antiracisme » de Michel Wieviorka est un rapport rédigé (sans qu’elle l‘ait demandé !) à l’attention de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur qui a récemment dénoncé l’islamo-gauchisme « gangrenant la société et dont l‘université n’est pas imperméable », suscitant des appels à sa démission. M. Wieviorka répond à mes questions.
Alors que le pays souffre d'une crise sociale et économique consécutive à ses décisions politiques, le gouvernement s'emploie déjà - faute d'un bilan enviable - à faire campagne pour 2022 en se cherchant un nouvel ennemi intérieur.
Le collectif RogueESR entend « reprendre la main sur l’agenda politique » en formulant des propositions fortes pour l’Université et la Recherche. Il lance également un appel à contributions avec une visée programmatique. Les équipes électorales vont devoir se mettre au travail : l’université, la recherche et l'avenir de la science seront au cœur de la campagne de 2022.
Vilipendées et incomprises des politiques, les universités, les laboratoires et leurs 265 écoles doctorales, 82 prix Nobel et 12 médailles Fields méritent mieux que les étiquettes qu’on leur colle depuis l’espace public.