Je suis née au bord de la rivière Acre, dans un petite village appelé Boca do Acre. La forêt fait partie intégrante de ma vie : pleine de forces sacrées, de mythes qui ont alimenté mon imaginaire d'enfance. D'où mon combat éternel pour l'Amazonie, car je fais également partie des femmes guerrières !
Alors que l’Amazonie brésilienne s’embrase, la Guyane française projette de miner, brûler et noyer sa forêt primaire avec l’appui des services de l’État, de la Collectivité territoriale et aux bénéfices des incontournables multinationales de l’extractivisme et de l’énergie (par Maiouri Nature Guyane).
Bolsonaro a toujours montré un mépris total pour l'environnement, quand il était député en pêchant dans une zone protégée et souhaitant s'octroyer ce droit, puis depuis qu'il est Président de manière systématique.
Après des incendies de l'Amazonie qui alertent toute la planète, Trump lui renouvelle son soutien total. (Traduction d'un article du New Yorker.)
Un mois d’août bien sinistre pour la planète… Et pour cause : la forêt amazonienne est en feu. La communauté internationale, elle, un virulent brasier. Partout, on assiste à des déferlantes d’indignation vis-à-vis de notre poumon vert, qui part en fumée depuis des mois. La déforestation est le grand coupable de ce fléau, et les politiques environnementales laxistes, des complices à part entière.
«L’Amazonie est bien plus qu’une forêt, c’est notre «chez-nous», elle est vivante et elle est en train de mourir, par l’action de l’homme», alerte le Grand conseil coutumier des Peuples Amérindiens et Bushinengé. Ils affirment la part de responsabilité de l'extractivisme dans les feux qui ravagent la forêt amazonienne et apportent leur «solidarité avec les peuples et les communautés qui font directement face à ce drame».