Le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 fut à l'origine d'une polémique entre deux des plus célèbres philosophes des Lumières. Il n'est sans doute pas exagéré de dire que les termes de cette polémique entrent en résonance avec le débat actuel sur la pandémie mais également avec la question du réchauffement climatique.
France, Nation, République, État, Peuple, Patrie... Les mots constellent les écrans, volent sur les lèvres des mille bouches médiatiques pétrissant un salmigondis dans lequel se dissolvent les significations et s'abîme la raison. Le virus ne connaît pas de frontières, il frappe sur la Terre entière annihilant par là l'idée même de patrie. Pour peu que l'on sache ce que c'est que la patrie.
La méfiance de nombreux Français envers les vaccins étonne à l'étranger. Plutôt que de chercher l'explication du côté d'un soi-disant tempérament « rebelle », demandons-nous si les scandales sanitaires des 30 dernières années n'ont pas joué un rôle majeur.
Dix mois, cela fait dix mois que l’on vit sous contrainte. Et rien n’assure que cela va s’arrêter, ni un jour, ni bientôt.
Dix mois et mes réflexions oscillent sans fin du singulier au général, de ceux qui subissent la crise sanitaire et les décisions qui en découlent, modifiant profondément leur vie, aux décideurs et aux raisons de leurs choix, qui ne modifient pas profondément leur vie à eux.