Tant de femmes victimes de violences ne sont pas protégées. En 2019, 40 femmes (sur 146) sont décédées malgré les multiples plaintes et mains courantes déposées. De plus, la majorité souffre en silence, ce qui permet à l'Etat de relativiser les défaillances de ses institutions. Cependant, il est co-responsable des violences par son impuissance (volontaire ?) à l’égard de la domination masculine.
A toi mon violeur, ou peut-être devrais-je te vouvoyer ? Dois-je être polie avec mon violeur ? [...] J’espère que tu as conscience de ce tu as fait. Si ce n’est pas le cas, je vais te raconter.
La députée LREM Alexandra Louis rendra vendredi son rapport d'évaluation de la loi sur les violences sexuelles et sexistes, dite Schiappa, au ministre de la Justice ainsi qu'à la ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes. Dans ce blog, Mié Kohiyama, présidente de l'association MoiAussiAmnesie, appelle la députée à «entendre les voix des victimes pédocriminalité».
La politique française de la protection des femmes est profondément raciste et inégalitaire. Comment faire pour que les personnes racisé·es et pauvres jouissent des mêmes droits que les femmes blanches des classes ?