2020 s'en va, 2022 approche. Basta ! N’espérons plus qu’"ils" nous promettent une subvention, un programme, un numéro vert, qu’ils « prennent acte » : l’Etat, c’est pas mon père. ZAD partout. Jouons, dansons, luttons, aimons, partageons. Et créons sans attendre la société solidaire et autogérée de demain, sans se fier à des personnes suffisamment dingues pour prétendre nous gouverner.
Les voeux ne sont pas des prévisions, encore moins des prédictions seulement quelques espoirs nourris d'utopies, espoirs éloignés de la résignation. Lutter pour annoncer et amorcer une autre vie, un autre monde, plus juste, égalitaire et enrichissant. Lutter, chacun à sa mesure et sa manière.
Depuis le début de la crise sanitaire, nombreux sont celles et ceux qui ont désigné la jeunesse comme étant le bouc-émissaire de cette crise. Pourtant, nous sommes une génération a qui on met un poids important sur les épaules. De nombreux obstacles se posent à notre émancipation. Face à cela, une réponse est possible : le syndicalisme lycéen.
Le passage à une nouvelle année est souvent synonyme d’attentes, d’espoirs, de renouveau. Mais lorsque l’année passée semble n’avoir eu que peu de présent réel tout en ouvrant autant d’incertitudes, comment faire le deuil de 2020 et en faire une base de renouveau pour 2021 ?
Branle-bas de combat contre le temps. Remise des pendules à l’heure européenne ? Le besoin de renouveau envahit jusqu’aux calendriers et le fétichisme du chiffre 1. Comment penser le futur dans une pandémie nous interdisant de rêver aux lendemains qui chantent ?