On nous promettait une rentrée pas comme les autres. Pourtant les ingrédients sont les mêmes qu'avant. Après avoir été dénigrés en juin, nous le sommes encore en septembre. Jusqu'où?
Dans le Val-de-Marne, 104 fermeture de classes ont été prononcées, laissant exsangues des établissements contraints d'accueillir près de trente élèves par classe en maternelle et en primaire.
Voici le texte de Pascale, une amie et collègue du Collectif Les Enfants d'abord, qui témoigne de la situation.
Une école sans harcèlement ni violence tolérée, soucieuse de la santé de ses élèves, c’est bien, mais ce n’est pas encore une école du bien être des élèves pour la réussite de tous.
Malgré leur progressif allègement, les protocoles sanitaires successifs ont considérablement limité l’étendue des possibilités pédagogiques. Or, cette conséquence fort dommageable a été très peu évoquée, preuve que l’École souffre davantage de conservatisme que de modernisme. Entrons pour une fois en classe pour mesurer concrètement l’impact direct de ces restrictions.
Plus de soixante personnalités du monde de l'éducation et au-delà soutiennent les Cahiers pédagogiques et l'association qui les publie, le CRAP (Cercle de recherche et d'action pédagogiques), dans la situation économique très difficile qu'ils traversent et qui menace l'existence-même de la revue.