Ce mois de septembre, la revue Délibérée, fleuron de l'analyse critique de l'écosystème judiciaire et du droit, met à l'honneur une mozaïque de paroles des justiciables. Dans ce nouveau numéro, l'avocate Rosanna Lendom revient sur les atteintes à la liberté de manifester subies par des collectifs d'associations et de militants mobilisés pour la paix au Moyen-Orient. En parallèle, la chronique d'audience de La Sellette vient faire un écho, avec sensibilité et pudeur, à cette volonté de raconter la justice françaises à travers les histoires de celles et ceux dont elles percutent les vies.
Semaine après semaine entre fin octobre 2023 et janvier 2024, le préfet de Nice a interdit les manifestations organisées le samedi par le « collectif pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens ». Semaine après semaine, le tribunal administratif a annulé les interdictions. Récit d'un combat juridique pour faire valoir le droit de manifester.
Le prévenu a dû interrompre son traitement psychiatrique en prison et n’a pas pu le reprendre après. Peu importe, la juge enchaîne : « Vous savez que vous avez des problèmes graves et vous ne vous soignez pas ! C'est de la dangerosité sociale, ça, monsieur. »
Les tribunaux d'arbitrage privés favorisent les investisseurs étrangers au détriment de l’intérêt général, en leur permettant de contester des politiques sociales ou environnementales qui réduisent leurs profits. Il est crucial de réformer ces tribunaux pour préserver les choix démocratiques en faveur des objectifs environnementaux et sociaux. Par Arnaud Zacharie.
À l’heure où l’extrême droite pourrait mettre en œuvre un programme consacrant le recul des droits des personnes qu’elle désigne comme étrangères, les discriminations et l’abandon des grands principes de la justice, le Syndicat de la magistrature estime de son devoir d’alerter sur les risques inhérents à son arrivée au pouvoir et invite l'institution judiciaire à ne pas se taire.
« Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L'occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés. Il s'acharne sur les médecins, les journalistes, les athlètes.»
« Aujourd’hui les droits et libertés du peuple Kanak sont à un tournant historique. » Un très large ensemble de collectifs, de personnalités, d'universitaires et d'élu·es, en solidarité avec le peuple Kanak, prend position pour la libération immédiate des militants arrêtés et affirme que « l’État français est directement responsable de la situation actuelle en Kanaky / Nouvelle-Calédonie ».
Le courrier adressé par le président de la République française au roi du Maroc, le 30 juillet, marque un tournant majeur dans la position de la France au sujet du Sahara occidental. « Le président de la République française officialise donc désormais sa position... de soutien au colonialisme », s'insurgent plusieurs chercheurs qui relèvent que cette prise de position sera « préjudiciable pour un partenariat renouvelé avec l'Afrique ».
Mediapart sera présent au tout nouveau Village des Médias Indépendants de la Fête de L’humanité. C’est la nouveauté de l’année, l'Humanité convie des médias et collectifs de journalistes partenaires qui se retrouvent dans la démarche d’un journalisme éthique et engagé, soucieux de donner la parole aux sans-voix et de mener le combat contre l’extrême droite.
Les éditions Le Sas-culture, en partenariat avec À Mots Ouverts et l'Harmattan, vous convient à leur rentrée littéraire. Cinq nouveaux livres présentés par leurs autrices et auteurs, suivi d'un cocktail, rencontres et dédicaces.
Du 17 septembre au 3 octobre se tiendra le festival de cinéma d'Attac, images mouvementées, aux 5 Caumartin (Paris 9ème). Au programme, des films et documentaires engagés pour défendre la solidarité, les services publics, les peuples opprimés et pour réaffirmer le pouvoir du cinéma pour changer la vie et le travail... votons Images mouvementées !
Festival convivial, savant et tout public, Allez Savoir est une invitation à penser, à débattre avec les sciences sociales et leurs outils ; à rencontrer des chercheurs, des écrivains, des artistes, qui s’efforcent de penser autrement un sujet de débat public. Rendez-vous du jeudi 26 au dimanche 29 septembre 2024 à Marseille sur le thème obéir/désobéir pour la cinquième édition.