La thématique du jour Club de Mediapart du 13 novembre 2020

À propos de l’arrestation des quatre jeunes mineurs à Albertville

Pourquoi écrire cette histoire, ce matin où me taraude l’affaire de ces quatre gosses d’Albertville ? Comme eux, en 1943, nous étions des enfants ; comme eux, nous étions le bien le plus précieux de nos parents. Puissent ces modestes mots, cette réflexion sur notre rôle de témoin, de passeurs de mémoire, participer au réveil des consciences. Par Georges Gumpel, ex-enfant juif caché en 1943/1944. 

De Mantes la jolie à Saint Denis: «Nos vies (de lycéens) ne valent rien»!

Dans un mois, nous commémorerons le second anniversaire du 6 décembre 2018) : 151 adolescents et lycéens, mis à genoux, les mains posés sur la tête pendant des heures, et humiliés dans un terrain vague par la police française. Deux ans plus tard, à la faveur d'un mouvement des lycéens fondé sur le "bon sens", la repression est totalement disproportionnée.

Maux d'enfants

Conjurer la peur par le collectif

Serions-nous tétanisés au point de trouver normal d’envoyer des enfants de 10 ans passer une journée au commissariat ? D’un autre côté, mesurons-nous suffisamment le niveau de peur installé dans le corps enseignant par l’abominable assassinat de Samuel Paty ? La voie est étroite entre la tentation répressive et le rappel à notre mission éducative, mais il faut la trouver.

Cette enfant n'est pas une enfant, c'est une migrante

Mawda Shawri pose sa petite main sur sa bouche, les yeux farceurs. Elle sourit. On dirait qu'elle vient de prendre une friandise, en cachette. Mawda s'amuse, elle a deux ans.

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Au lycée, les silences et l'abandon

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